Pendant deux jours, dur�e du s�minaire annuel de la direction r�gionale des services de sant� militaire de la 5e RM, des sp�cialistes civils et militaires ont discut� des nouveaut�s m�dicales ayant trait � la prise en charge des maladies �mergentes et r��mergentes, th�me principal de cette manifestation scientifique. Plusieurs conf�rences abordant d�autres sujets, comme la prise en charge d�un bless� balistique, les affections psychiatriques, les m�dicaments � base de plantes et la m�decine v�t�rinaire ont �t� �galement donn�es lors de ce s�minaire qui s�est d�roul� dans l�auditorium du nouvel h�pital militaire de la 5e RM situ� � la nouvelle ville Ali- Mendjeli. Durant la journ�e d�hier, entre autres communicants, le Dr Nafa� Timsiline, DG du laboratoire Nosoclean, a parl� de la place qu�occupe l�isolement du malade dans le processus de gu�rison. Selon le Dr Timsiline, cette op�ration d�isolement, une t�che n�cessitant un certain niveau de technicit� permet d�abord d��viter les risques de contamination auxquels sont expos�s les m�decins traitants eux m�mes et ensuite, d��carter des sc�narios dramatiques o� certains malades meurent suite � des infections nosocomiales, c�est-�-dire, dues � des complications provoqu�es par des bact�ries au cours du traitement. Dans ce contexte, le Dr Timsiline a donn� l�exemple des canc�reux ayant subi un traitement de chimioth�rapie. �Les canc�reux, notamment les enfants, sont tr�s sensibles � l�atmosph�re ext�rieure et la majorit� des morts enregistr�es sont dues aux infections nosocomiales. Les canc�reux qui suivent une chimioth�rapie deviennent peu r�sistants aux bact�ries parce que ces drogues, qui co�tent tr�s cher en devises, s�attaquent y compris aux globules blancs et diminuent sensiblement l�immunit� du malade. Dans ce cas, il faut imp�rativement l�isoler jusqu�� la gu�rison. N�anmoins, un nombre de pr�cautions standard d�cr�t�es par l�Organisation mondiale de la sant� sont de mise dans une telle situation. En fait, la plupart des canc�reux meurent � cause d�infections qui n�ont pas de rapport avec leur maladie d�origine, le cancer en l�occurrence�, dira-t-il. Par ailleurs, le lieutenant-colonel et docteur Boudoukha, qui porte la double casquette de m�decin et militaire, a donn� un expos� sur les facteurs de danger en industrie alimentaire. Il a �voqu� � ce sujet la m�thode HACCP (Hazard Analysis Critical Control Point). Cette norme internationale permet, selon le conf�rencier, de minimiser au plus bas niveau, les risques d�intoxication li�s � la fabrication des aliments. Il convient de signaler que le nouvel h�pital militaire de la 5e RM sera probablement inaugur� en avril prochain, selon le lieutenant- colonel Mohamed Fouzi Ghait, directeur r�gional des services de sant� de la 5e RM, lequel a tenu, lundi dernier une conf�rence de presse en marge de l�ouverture des travaux de ce s�minaire. Cette nouvelle structure sanitaire, d�une capacit� de 450 lits, dispensera, d�apr�s M. Ghait, des soins de haut niveau dans toutes les sp�cialit�s m�dicales exerc�es en Alg�rie. Les travaux de r�alisation de cette infrastructure, interrompus pendant plusieurs mois � cause de la dissolution de l�entreprise BRC qui �tait en charge de leur ex�cution, ont �t� repris et affichent un taux d�avancement de l�ordre de 95 % concernant le volet de g�nie civil et architectural et de 65 % en mati�re d��quipement, selon le m�me interlocuteur. L�autre h�pital militaire de Didouche Mourad deviendra une structure sanitaire civile.