Les professeurs du lyc�e Ibnou-Nass, le personnel administratif, les employ�s, les parents d��l�ves et les �l�ves eux-m�mes se sont rassembl�s hier devant la Maison de la presse Tahar-Djaout. Nabil M. - Alger (Le Soir) - Le motif est une action de solidarit� avec le proviseur du lyc�e d�mis de ses fonctions. Selon les personnes rassembl�es, l�affaire remonte � la publication par un quotidien national d�une information selon laquelle les �l�ves d�une classe ne suivent plus les cours de maths en raison de l�absence d�un professeur. Le professeur en question, qui �tait en cong� de maladie � la suite d�un accident du travail, a d�pos� des certificats m�dicaux. La direction du lyc�e a introduit une demande pour l�envoi d�un enseignant suppl�ant. Mais devant le silence de la tutelle, les cours de maths ont �t� r�partis sur le reste des professeurs du lyc�e. Il a �galement �t� expliqu� qu�apr�s la publication de l�article en question, le ministre de l�Education s�est d�plac� en personne au lyc�e. Ne trouvant pas le proviseur, Benbouzid est all� s�entretenir avec les �l�ves de cette classe. Les professeurs racontent que le ministre a �t� mal inform� par le plus turbulent des �l�ves de la classe. Le ministre aurait alors d�clar� que le proviseur est suspendu de ses fonctions. Les professeurs, n��tant pas d�accord avec la d�cision du ministre, ont alors d�cid� d�entamer un arr�t de travail, sachant que le lyc�e en question a �t� le seul � n�avoir pas suivi le dernier mouvement de gr�ve. Le SG du minist�re de l�Education s�est alors d�plac� au lyc�e Ibnou-Nass afin d�expliquer que la d�cision du ministre �tait juste verbale et prononc�e dans un moment de col�re. Les cours ont alors repris mais il se trouve que la d�cision de suspension a �t� notifi�e par �crit le jour suivant. Le mouvement de protestation a �t� repris. Les personnes qui se sont rassembl�es devant la Maison de la presse ont affirm� qu�elles n�ont pas toujours �t� d�accord avec le proviseur. Il n�en demeure qu�il s�agit d�une situation de hogra. Des parents d��l�ves pr�sents au rassemblement et des �l�ves �galement ont reconnu que ce proviseur a beaucoup fait pour le lyc�e en question. Gr�ce � lui, le taux de r�ussite au bac est pass� de 14 � 47 %. Les personnes rassembl�es demandent que la d�cision de suspension soit r�vis�e pendant les vacances de printemps. Autrement, ils reconduiraient le mouvement de protestation � la rentr�e des classes, soulignant qu�il ne reste que 2 mois pour la tenue des examens du baccalaur�at.