Les parents d'élèves du lycée Mohand Oulhadj de Bouzeguène ont procédé, dimanche, pour la seconde fois, à la fermeture du siège de la daïra pour exiger l'affectation d'un proviseur dans les plus brefs délais. Depuis plus d'un mois, le lycée est resté sans proviseur, entraînant un blocage quasi-total des prestations administratives. Plusieurs piles de documents sont en attente de signature depuis l'arrêt de la grève ayant exigé le départ de l'ancien proviseur. Des certificats de scolarité, des relevés des émoluments, des fiches de paie et de nombreux autres documents demandés soit par les personnels de l'établissement, soit par les parents, sont en attente de signature et de cachet. La situation a empiré pour les élèves en raison de la fermeture de la cantine. Avec l'arrivée de l'hiver, les élèves sont incapables de suivre une scolarité normale dans une région située à plus de 1000 m d'altitude. Par ailleurs, avec l'organisation des premiers devoirs et bientôt des compositions, les professeurs ne peuvent pas faire des tirages de sujets puisque toutes les machines sont sous scellés. Selon les représentants des parents d'élèves du lycée Mohand Oulhadj, pendant que tous les services de la daïra étaient fermés, son premier responsable était en réunion avec le directeur de l'éducation de Tizi Ouzou pour l'emmener à désigner un nouveau proviseur. Cette instabilité chronique qui frappe le lycée Mohand Oulhad, qui a connu de nombreux mouvements de grève, pénalise fortement les élèves qui voient leur scolarité durablement perturbée.