Les derni�res pluies qui se sont abattues sur la ville de Annaba ont mis � nu les carences des services techniques de la commune charg�s de l�entretien des routes, de l��clairage public et du curage des avaloirs de la quatri�me plus importante agglom�ration du pays. Il n�y a pas une seule route � l�int�rieur du tissu urbain qui n�a pas souffert de cette lamentable situation. De v�ritables crat�res au beau milieu de la chauss�e obligent les automobilistes, dans un souci de pr�server leurs v�hicules d'�ventuelles d�t�riorations, � effectuer de v�ritables slaloms entra�nant des risques de collision et autres accidents corporels avec les cons�quences que l�on peut imaginer pour les pi�tons. Les propri�taires d�automobiles justifient cette fa�on de conduire par les prix exorbitants de la pi�ce de rechange en cas de p�pins dus � l��tat des routes. L�autre insuffisance de ces services consiste en la stagnation des eaux pluviales ayant charri� des d�tritus et de la gadoue au niveau de plusieurs cit�s et carrefours de la ville, faute d�un entretien ad�quat en p�riode automnale des avaloirs pour permettre un �coulement normal des eaux de ruissellement. Le mauvais �clairage, voire son inexistence dans de nombreuses cit�s est � l�origine de nombreuses agressions et vols, d�s la tomb�e de la nuit. De m�me que cette obscurit� est propice � l��mergence de fl�aux dont celui de la consommation de drogue et d�alcool au pied des immeubles et les altercations entre bandes de d�s�uvr�s, emp�chant la qui�tude et le repos des familles. L�autre probl�me r�current celui des nu�es de moustiques envahissant les demeures � partir des vide-sanitaires des immeubles inond�s � longueur d�ann�e, hiver comme �t�, et qui, au-del� de l��nervement qu�elles causent, sont vecteur de maladies graves, principalement pour les enfants en bas �ge. Certes, la nouvelle �quipe, qui a pris les commandes de cette commune, � la faveur des derni�res �lections locales du 29 novembre 2008, aura pour elle le b�n�fice du facteur temps limit� et de la situation h�rit�e de l�ancien coll�ge (ce dernier n�a pas su utiliser la totalit� des cr�dits allou�s pour l�ann�e 2007, selon les chiffres avanc�s lors de la r�union du conseil de wilaya, tenue derni�rement au si�ge de cette APC). Cependant, devant les nombreuses attentes des citoyens, les responsables de cette collectivit� locale n�ont pas d�autre choix que celui de retrousser les manches et d��uvrer s�rieusement et rapidement pour apporter les r�ponses n�cessaires � cette situation qui n�a que trop dur�, car le temps presse. On est d�j� � la fin du premier trimestre de l�ann�e 2008 et les probl�mes s�accumulent au d�triment de la population. Les �lus n�auront plus d�excuses et seront comptables � l�heure du bilan de leur premier exercice � la t�te d�une commune qui s�appelait jadis la Coquette, et qui dispose de potentialit�s et atouts � m�me de lui garantir un d�veloppement harmonieux et une vie meilleure pour ses habitants.