En raison des �checs conc�d�s aupr�s de la direction des transports et des autorit�s de la wilaya, quant � la possibilit� de faire entendre leurs dol�ances, les chauffeurs de taxi de pratiquement toutes les communes de Bordj, affili�s � l�Union nationale des transporteurs (UNDT), ont pris la ferme d�cision d�observer un d�brayage tous les trois jours � partir du dimanche 30 mars. Selon un membre du bureau syndical des transporteurs, un appel a �t� lanc� � environ 1 000 �taxieurs� en plus des quelque 250 num�ros en arr�t d�activit�. Soulignons que le chef-lieu d�nombre � lui seul pr�s de 270 chauffeurs de taxi activant dans la ville, un nombre duquel sont soustraits quelque 170 taxis-ville, contraints de couvrir l�enseigne parce qu�incapables de payer les charges de leur p�rilleuse mission. �Avec une carte de moudjahid qui co�te environ 7 000 � 12 000 DA, selon le propri�taire, les imp�ts, l�assurance et la taxe de stationnement, il est tr�s difficile pour un taxieur � Bordj de pouvoir subvenir aux besoins du v�hicule, encore moins � ceux du foyer�, rapporte un chauffeur d�missionnaire, et 180 taxis jaunes qui arrivent tant bien que mal � mener un train de vie, l�g�rement meilleur que leurs homologue du court trajet. Le secr�taire g�n�ral du syndicat, N. Ben Idir, dans une correspondance officielle adress�e au chef de l�ex�cutif, annonce la prochaine gr�ve en pr�cisant que l�initiative consentie en concertation avec les membres du bureau et les adh�rents de l�UNDT n�est d�positaire que d�une difficult� majeure en rapport direct avec le co�t exag�r� de la carte de moudjahid et le moyen de n�gocier d�autres possibilit�s de paiement. �Dans certaines wilayas, les taxieurs sont libres de choisir le propri�taire de la fameuse carte pourvu qu�il soit r�sidant dans l�espace de la wilaya, ce qui limite g�n�ralement ce co�t � quelque 2 000 DA, alors qu�� Bordj chaque conducteur est scotch� au moudjahid de son patelin... s�indigne un repr�sentant du syndicat.