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Le Transport dresse son bilan: La loi des chefs de quai et l'ombre des compagnies de taxis
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 18 - 10 - 2010

Le secteur des Transports est dans tous ses états et risque de déboucher sur une voie sans issue si, d'ores et déjà, aucune concertation, en amont, n'est décidée et qu'aucune mesure salvatrice et pragmatique n'est prise, en aval, pour dépassionner un dossier déjà lourd en griefs.
Les dernières sorties médiatiques des professionnels du Transport avec les menaces d'un débrayage brandi lors d'un point de presse du Syndicat national des transporteurs de bus et taxis, et le déballage des problèmes récurrents qui minent le peuple des taxieurs, soulevés lors de l'installation du nouveau bureau de wilaya des chauffeurs de taxi, affilié à l'Union des associations des commerçants et artisans d'Oran, l'UACAO, renseignent sur le degré du «ras-le-bol» que ne cessent de dénoncer les contestataires d'un secteur gangréné par l'informel. Au niveau des adhérents locaux du SNTT, et parmi les transporteurs des bus urbains, ils sont unanimes à montrer du doigt les clandestins qui, affirment-ils, sont responsables de leurs plus grands maux.
Une concurrence déloyale qui s'est développée, surtout ces deux dernières années, selon quelques interventions de transporteurs locaux, et qui s'est répercutée négativement sur l'organisation du secteur en créant une anarchie telle que les «légaux» sont souvent pénalisés au niveau du stationnement par le foisonnement de ces bus et taxis «clandestins». Des exemples de dépassements sur certaines lignes ont été également évoqués où le trop-plein des « quatre roues » nuit grandement à la rentabilité des transporteurs qui se disent prêts à aller jusqu'à la grève si leurs doléances ne sont pas prises en considération. Un argumentaire repris par Tayeb Bey Abdallah, président du bureau de wilaya des chauffeurs de taxi, affilié à l'UACAO qui appellera, tout bonnement, à suspendre la délivrance des agréments de taxis. Ainsi, l'activité de plus de 7.000 taxis est mise en avant pour souligner l'«embouteillage» d'un créneau, tout en impliquant la passivité des pouvoirs publics qui affirmaient alors que « l'arrêt ou la suspension des agréments nous permettra de voir plus clair car nous ne pouvons plus tolérer la politique des deux poids deux mesures », en expliquant plus loin l'incompréhension des chauffeurs de taxi quant à la délivrance d'autorisations d'exploitation à trois compagnies de taxis alors que la concurrence déloyale fait rage. Une concurrence puisée directement de la raison d'existence des compagnies de taxis puisque les taxieurs essayent toujours de s'expliquer comment une compagnie est active avec seulement un agrément pour l'ensemble de ses véhicules, alors qu'eux travaillent avec un seul agrément pour une seule voiture.
Par ailleurs, l'autre problème, de taille, qui gangrène la quiétude et la sécurité des transporteurs oranais est la persistance d'un phénomène qu'ils dénoncent fortement. En effet, les transporteurs assurant les différentes lignes urbaines et suburbaines sont quotidiennement victimes de racket de la part de certains individus qui se sont autoproclamés « chefs de quai ». Ces derniers, dont l'existence remonte à plusieurs années déjà, exigent d'être payés pour l'utilisation des arrêts de bus. Certains chauffeurs affirment payer 50 à 100 DA le droit d'arrêt au terminus à ces personnes, mais avouent que la situation a pris de l'ampleur depuis qu'ils se font racketter pratiquement à tous les arrêts. Des confidences qu'on retrouve chez la quasi-majorité des transporteurs qui payent pour éviter d'être agressés physiquement ou de voir leur bus saccagé.
Devant cet état de fait, les transporteurs expliquent leur refus de déposer plainte par la crainte de représailles de la part de ceux qui sont derrières ces prétendus «chefs de quai ». A ce propos, le secrétaire général de l'Union général des commerçants et artisans algériens, l'UGCAA, bureau d'Oran, avait confirmé les faits suscités en déclarant que les «chefs de quai» imposent leur propre dictat en rackettant les transporteurs au quotidien. Il avait confié que «sur une ligne de 4 km, on peut trouver jusqu'à 20 «chefs de quai». Le transporteur est victime de leurs agissements, mais il est aussi victime du fait qu'il ne dépose pas plainte contre eux auprès des services de police». Par ailleurs, une opération de grande envergure visant l'assainissement du secteur des Transports est menée conjointement par les services de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS) et la direction des Transports. Il s'agit pour les services compétents, de procéder à l'application du cahier des charges relatif à l'application des assurances au profit des voyageurs et des employés. La couverture sociale des 4.000 employés par les propriétaires des bus est également étudiée par les deux commissions de régulation et ils sont près de 1.600 transporteurs à être visés par cette opération.


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