�L�UGTA a contribu�, avec le courage qu'on lui sait, � la d�fense de la R�publique au moment o� elle traversait des moments difficiles. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - (Elle est un) acteur national privil�gi� par son attachement � la stabilit� sociale et � la paix au sein de notre soci�t�.� Dans un message lu, hier, par un de ses conseillers, le chef de l�Etat n�a pas tari d��loges envers la principale organisation syndicale du pays. Abdelaziz Bouteflika a m�me estim� que le 11e congr�s de l�UGTA est un ��v�nement important dans la vie de la nation�. La direction sortante jouit donc du quitus du pr�sident. Mais cette b�n�diction est-elle � mettre sur le compte de son secr�taire g�n�ral ? Visiblement non. Il est utile de rappeler qu�en 2004, Abdelmadjid Sidi-Sa�d n��tait pas un fervent d�fenseur de l�option Bouteflika. A l��poque, il avait m�me pr�n� �la neutralit� de la Centrale syndicale � l�approche de la pr�sidentielle du 8 avril. Sidi-Sa�d fera, � la derni�re minute, amende honorable en soutenant la candidature de Bouteflika devant les membres de la CEN. On se souvient �galement que le patron de l�UGTA �tait all� se �r�fugier� en Suisse durant la campagne pr�sidentielle, histoire de ne pas trop se �compromettre �. Depuis le d�but du second mandat de Bouteflika, Sidi-Sa�d n�a cess� de se d�mener dans l�optique d�une �ventuelle r�habilitation. Il a soutenu l�amendement de la loi sur les hydrocarbures, d�cr�t� une tr�ve unilat�rale qu�il n�a jamais lev�e, sign� le pacte �conomique et social et appuy� la privatisation des entreprises publiques. Certains observateurs iront jusqu�� lier ces concessions � la citation de Sidi-Sa�d dans l�affaire Khalifa� Le secr�taire g�n�ral de l�UGTA s�en tire finalement � bon compte. Il devrait m�me �tre reconduit � son poste. Avec la b�n�diction de Bouteflika.