Les cinq communes rest�es jusque-l� bloqu�es � cause de diff�rends entre les P/APC install�s et leurs alli�s, d�un c�t�, et les autres �lus qui forment le plus souvent des blocs soud�s et majoritaires, de l�autre, emp�chant toute chance de d�bloquer la situation, viennent de conna�tre un d�but de solution ce mercredi. D�apr�s nos informations, et m�me si les services de la wilaya ont toujours �t� herm�tiques � tout ce qui s�apparente � la communication, le wali aurait enfin pris la d�cision de confirmer les P/APC d�j� en poste dans leurs fonctions afin de pouvoir d�bloquer la situation des salari�s et du budget ainsi que celui des projets de d�veloppement rest�s en suspens. Ainsi, cette d�cision prise par le wali devrait permettre � ces APC bloqu�es et aux P/APC concern�s de travailler sereinement avec l�administration de la wilaya afin de ne pas p�naliser les populations et surtout ne pas retarder le lancement des projets de d�veloppement. Cependant, selon nos sources, le wali aurait pr�cis� dans ces correspondances que cette situation exceptionnelle est prise de fa�on exceptionnelle et devra prendre fin d�s que les �lus de ces APC qui sont dans l�opposition et qui refusent de composer avec les P/APC, auront manifest� leur volont� d�int�grer les assembl�es �lues. Or, et parlant justement de ces �lus oppos�s aux P/APC, cette d�cision prise par le wali ne manquera pas de provoquer leur courroux. Quelle sera leur r�action, eux dont le premier probl�me pour la plupart est justement les personnes de ces P/APC install�s ? Les prochains jours nous le diront. Pour rappel, apr�s les r�sultats des �lections locales du 29 novembre dernier, au moins 11 communes de la wilaya de Bouira ont connu un blocage qui s�est manifest� par la non-installation des ex�cutifs. Apr�s plusieurs tractations entre les diff�rents partis politiques, six communes ont �t� d�bloqu�es et il en est rest� cinq toujours bloqu�es : Ha�zer, Mesdour, Ma�moura, El Esnam et Bechloul. Parmi ces cinq communes, celle de Mesdour a m�me connu une situation alarmante puisque les fonctionnaires n�ont per�u leurs salaires que la semaine derni�re apr�s un retard de payement de trois mois. C�est dire combien cette d�cision du wali a �t� importante.