Les protestations des habitants des anciennes cit�s et bidonvilles de la commune chef-lieu d�Annaba se multiplient ces derniers mois. L�impatience g�n�r�e par les mauvaises conditions d�habitation et de vie s�est amplifi�e au sein des populations des cit�s et quartiers � forte densit� de familles d�munies. Elle est tr�s perceptible dans les bidonvilles d�El Kalitoussa (Berrahal) Sidi Salem, Boukhadra, Saroual, Boutaroura (El Bouni), Sidi Harb, Oued Eddeheb (Annaba). Et si la malnutrition, la promiscuit� et le ch�mage sont un quotidien difficilement tol�r� par ces populations, le logement reste leur principale pr�occupation. Elle est � l�origine du ras-le-bol qu�elles expriment avec v�h�mence � chaque prise de contact avec les autorit�s locales. Ce ras-le-bol s�est accentu� au gr� du retard mis dans la r�alisation des diff�rents programmes de logements malgr� la disponibilit� des mat�riaux de construction dont le ciment, notamment les programme rural et social qui int�ressent les familles des bidonvilles, occupant des habitations mena�ant ruine (la vieille ville) ou en d�gradation avanc�e (Oued Eddeheb). �Nous sommes huit familles sinistr�es depuis des mois. Nos habitations � la vieille ville se sont �croul�es. Nous avons �t� destinataires d�attributions de logements ruraux dans la localit� isol�e de A�n Barbar � Sera�di. A l�ins�curit� de ces lieux s�ajoute l��loignement par rapport au chef-lieu de wilaya o� nos enfants �tudient � l�universit� Badji Mokhtar, dans les �tablissements scolaires des 3 paliers et o� travaillent nos maris. Nos demandes de changement ont �t� refus�es�, a affirm� Mme Mabrouka s�exprimant au nom des 8 familles de la vieille ville. A Oued Eddeheb 2e tranche, � proximit� de la station de pompage, plus de 60 familles occupent un b�timent, datant de l��poque coloniale, qui menace ruine. �Nous avons alert� le wali sur la d�gradation avanc�e de nos habitations. Les fondations du b�timent que nous occupons depuis 1958 sont rong�es par les infiltrations des eaux us�es et celles de pluie faute d��tanch�it�. Elles pr�sentent des risques certains d��croulement auxquels se greffent les maladies � transmission hydrique dont sont victimes nos enfants�, ont indiqu� les occupants de la vieille b�tisse de Oued Eddeheb 2e tranche. A. D. COOP�RATION EURO-MAGHREB DES UNIVERSIT�S Un r�seau de comp�tences En termes d�environnement portuaire m�diterran�en, les universit�s euromaghr�bines regroup�es en une Coop�ration euro-maghreb des universit�s en r�seau (Cemur) veulent b�tir une coop�ration durable et r�ciproque. C�est ce qui se d�gage essentiellement de la rencontre entam�e hier et qui se poursuit aujourd�hui � l�h�tel Seybouse International de Annaba sur le th�me : �L�environnement portuaire m�diterran�en : quels besoins en formation et recherche ?�. Les communications et les d�bats ont �t� ax�s, entre autres, sur la pr�sentation du r�seau Cemur et des formations en g�nie logistique, interface ville/port avec une d�marche orient�e sur le d�veloppement durable, les technologies de l�information et de la communication ainsi que le transport. Diff�rentes universit�s de France, du Maroc, de Tunisie et d�Alg�rie �taient repr�sent�es par leur recteur respectif dont le Dr Mohamed-Tayeb Laskri de l�universit� Badji- Mokhtar d�Annaba (UBMA). Y participaient �galement des acteurs dans l�environnement portuaire, repr�sentants d�entreprises commerciales et industrielles, financiers, bureaux d��tude et instituts de recherche. La manifestation officiellement ouverte par M. Brahim Benghayou, wali d�Annaba est organis�e par l�universit� Badji- Mokhtar. Elle a permis aux membres de la Cemur reconnue comme �tant un r�seau de comp�tences par les instances internationales telles que l�Agence universitaire de la francophonie, l�Union europ�enne et la Banque mondiale, de consolider leur ambition de repr�senter le cadre id�al de rencontres et de d�bats euromaghr�bins. Des interrogations portant essentiellement sur la v�ritable nature du partenariat universit�/port ont �t� pos�es. Tout autant que la capacit� r�elle des gestionnaires et chercheurs � participer � une clarification de l�environnement portuaire et les moyens � mettre en �uvre pour favoriser l��panouissement d�une coop�ration participative des chercheurs dans ce domaine. Parall�lement � ce d�bat de fond, la Cemur Annaba 2008, anim� par des universitaires euromaghr�bins, a proc�d� � un examen exhaustif de ses activit�s courant 2007. Il ressort en substance des diverses interventions enregistr�es lors des d�bats sur l�environnement portuaire que beaucoup de choses restent � faire. L�ouverture sur l�ensemble des universit�s de la M�diterran�e, une autre ambition affich�e par la coop�ration universitaire en r�seau, a achopp� sur l�opposition de plusieurs membres. La cr�ation d�un campus logistique, celle d�un master et de licence g�nie logistique � Annaba, Constantine (Alg�rie) et Nouakchott (Mauritanie) et de recherche en sciences de transport et logistique en Tunisie forment les perspectives � concr�tiser � court terme par cette coop�ration. La candidature du Dr Mohamed-Tayeb Laskri, recteur de l�UBMA � la pr�sidence de la Cemur a �t� favorablement accueillie par la majorit� des membres quelques heures avant que ne se tienne, hier, l�assembl�e g�n�rale sous la pr�sidence de Ramah, pr�sident de l�universit� de Monastir (Tunisie) et pr�sident en exercice de Cemur. A. Djabali
Un cadavre d'un jeune homme rep�ch� Le cadavre d�un jeune �g� de 21 ans, r�pondant au nom de G. Abderrahmane, a �t� rep�ch� jeudi apr�s-midi au large de la plage Rizzi-Amor (ex-Chapuis), sur la corniche de la ville d�Annaba, par les agents de la Protection civile. Selon les t�moignages recueillis sur place, il s�agirait d�un noy�, originaire de la commune d�El-Bouni. Le cadavre du d�funt, en parfait �tat, donc excluant � premi�re vue toute liaison avec un geste d�sesp�r� d�un harrag, a �t� transf�r� � la morgue de l�h�pital Ibn-Rochd dans l�attente d��tre examin� par le m�decin l�giste. Les services concern�s ont ouvert une enqu�te pour d�terminer les circonstances exactes de ce drame. Par ailleurs, un homme d�un �ge avanc� a �t� fauch� dans le m�me apr�s-midi de jeudi par un camion en plein centre de Berrahal. Le septuag�naire, M. Khemissi, habitant cette m�me agglom�ration, distance d�une trentaine de kilom�tres du chef-lieu de la wilaya d�Annaba, a rendu l��me sur place et son corps a �t� transf�r� vers la morgue de l�h�pital cit� plus haut.