Pr�s de trois ans apr�s l�entr�e en vigueur de l�accord d�association Alg�rie- UE, une halte s�impose. Qu�a apport� cet accord � l�Alg�rie ? Comment Bruxelles appr�cie-t-elle la mise en �uvre de ce dernier. Des journalistes alg�riens ont eu l�opportunit� d�approcher � Bruxelles des fonctionnaires europ�ens qui se sont exprim�s sur la question. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La Politique europ�enne de voisinage, les relations �conomiques, la libre circulation des personnes et la probl�matique des personnes ont �t� au c�ur des d�bats. Sans conteste, Alger est per�ue comme un partenaire �strat�gique�. Soucieuse d�assurer ses approvisionnements en �nergie et de stopper les flux migratoires, l�UE compte beaucoup sur la coop�ration d�Alger. Des voix discordantes reprochent n�anmoins � l�UE de multiplier les initiatives en direction des pays du Sud, souvent incapables de les dig�rer. C�est le cas du processus de Barcelone, de la Politique de voisinage et plus r�cemment de l�Union pour la M�diterran�e. Forte de l�aisance financi�re dont elle jouit, Alger se place d�sormais en position de force. Sa position de pays strat�gique lui permet d�imposer � ses partenaires d��viter les sujets qui f�chent. Les droits de l�homme, un sujet qui agace souvent, n�empoisonnera visiblement pas les relations puisque les deux parties ont convenu de recentrer leur coop�ration en se limitant � quelques axes : l�aide � l�accession � l�OMC, la libre circulation des personnes et l��nergie. Un arrangement qui semble convenir aux deux parties. L�Alg�rie, qui n�esp�rait rien d�autre que le retour sur la sc�ne diplomatique en signant l�accord d�association, et l�UE, qui aspire � assurer sa s�curit�, se contentent pour le moment de ces acquis en attendant que le couple Alg�rie- UE trouve sa voie.