Que dire de notre Alg�rie de �l�honneur et de la dignit� qui jette en p�ture ses valeureux enfants qui ont brav� la peur et accept� le sacrifice afin que les citoyens que nous sommes vivions en paix et en s�curit� ? Que dire de nos responsables qui laissent ces victimes livr�es � leur sort, plong�es dans un univers d�oubli et de mis�re ? Des gardes communaux, valeureux, jeunes et intr�pides, qui avaient pris leur courage entre leur main et d�cid� d�int�grer des sections de la garde communale en prenant les armes afin de d�fendre leurs concitoyens, � un moment o� les recrutements pour ce genre de besogne relevaient d�une bravoure qui frisait la folie. Au total, ils sont 15 jeunes, aujourd�hui mari�s pour la plupart, qui se sont retrouv�s du jour au lendemain, durant les ann�es de feu et de sang qu�a travers�es le pays, handicap�s � vie, amput�s d�une jambe ou d�une main pour les uns, des deux jambes pour d�autres et infirmes pour quelques autres encore ; victimes d�explosions de bombes enfouies par les terroristes sur leur passage. Des victimes qui se sont retrouv�es du jour au lendemain, handicap�s � vie pour avoir accept� de sauver la R�publique et garantir la s�curit� de leurs concitoyens. Ces gardes communaux, plut�t que d�avoir les honneurs de leur pays, ont eu la f�cheuse surprise de voir la d�l�gation de wilaya de la garde communale prendre la d�cision d�arr�ter leurs salaires et de cesser les contrats qui les liaient � cette institution. Cela s�est pass� en 2003 et depuis, les pauvres malheureux sont jet�s en p�ture. Depuis cette date, ils n�ont cess� de taper � toutes les portes afin d�avoir leurs droits mais� ils attendent toujours. R�cemment, et apr�s avoir interpell� le pr�sident de la R�publique � travers la presse, en apprenant que leurs coll�gues des autres wilayas ont eu leurs droits avec les honneurs, un d�but d�espoir est n� : le d�cret ex�cutif n�99/47 du 13/02/1999 stipule que tous les agents de s�curit� nationale qui ont subi des d�g�ts mat�riels suite � un acte terroriste ou un accident survenu dans le cadre de la lutte antiterroriste �doivent b�n�ficier d�une pension mensuelle calcul�e sur la base d�un indice r�f�rentiel utilis� par la S�curit� sociale dans le domaine des accidents de travail�, et l�article 49 du m�me d�cret de d�signer l�institution qui prend en charge cette pension, � savoir �l�organisme employeur, c�est-�-dire la d�l�gation de wilaya de la garde communale �. Plus loin, et toujours selon ce d�cret, l�article 51 stipule que �le salaire de la victime doit �tre maintenu au cas o� il est proc�d� � son licenciement�. Apr�s avoir vu ce d�cret et ces articles, les responsables de la direction de wilaya de la garde communale ont proc�d� � l�annulation de la d�cision administrative n�329 du 02/12/2003 portant r�siliation du contrat de travail de ces agents. Apr�s l�annulation de cette d�cision, les 15 gardes communaux concern�s se sont dirig�s vers le contr�leur financier de la wilaya afin de voir comment leur situation allait �tre r�gularis�e. Celui-ci leur dira qu�il lui suffit d�un accord m�me verbal de la part du directeur de la wilaya de la garde communale pour leur d�bloquer leurs salaires et �ventuellement, les arri�r�s de salaire depuis 2003. Tr�s contents de cette r�ponse, ils se sont vite d�plac�s vers le si�ge de la d�l�gation pour voir le directeur mais ce dernier leur dira que le contr�leur financier est seul habilit� � les payer et n�avait pas besoin de son accord. Livr�s entre ces deux directions, les pauvres malheureux ont envoy� une lettre au P/APW dans l�espoir de voir leur situation enfin r�gl�e comme leurs coll�gues de Tizi-Ouzou, M�d�a et Batna. Pour notre part, nous avons essay� de voir le directeur de wilaya de la garde communale mais, apr�s nous avoir re�u dans son bureau et une fois au courant de l�objet de notre pr�sence, celui-ci nous dira qu�il ne pourra rien nous d�clarer sans passer par le charg� de communication du wali. Sans commentaire !