Le s�isme qui a fait plus de 12 000 morts, lundi, dans l'ouest de la Chine a suscit� un �lan de solidarit� dans le monde, plusieurs pays et organisations proposant imm�diatement leur aide � P�kin. L'ONU est pr�te � �apporter toute l'assistance possible � la Chine si elle le demande�, a indiqu� la porte-parole du Bureau de coordination des affaires humanitaires, Elisabeth Byrs, qui a reconnu que P�kin faisait de son mieux pour secourir les rescap�s. Le s�isme de magnitude 7,9 qui s'est produit, lundi, pr�s de Chengdu, capitale de la province du Sichuan dans le sud-ouest, a provoqu� l'effondrement de nombreuses �coles, immeubles et usines. Des milliers de personnes sont encore ensevelies sous les d�combres. Des experts onusiens en �valuation de catastrophes naturelles et �cologiques ont �t� mis en alerte pour �tre rapidement d�p�ch�s sur place en cas de besoin, a pr�cis� Mme Byrs. P�kin a indiqu�, hier, qu'il acceptait toutes les aides ext�rieures, �mat�rielle(s) ou en argent�, mais que les conditions n'�taient pas r�unies pour l'envoi d'�quipes �trang�res car l'acheminement des secours est tr�s difficile. La Croix-Rouge chinoise a pr�cis� avoir besoin de tentes, couvertures, nourriture, eau potable et m�dicaments. La Chine a �grandement besoin de sang�, a aussi fait savoir le minist�re de la Sant�. La Commission europ�enne a r�affirm� sa disposition � fournir �une aide humanitaire si n�cessaire�. Des experts doivent se rendre rapidement sur le terrain pour �valuer les besoins, en liaison avec des organismes comme la Croix-Rouge internationale. Cette derni�re a annonc� une aide d'urgence de plus de 150 000 euros, indiquant avoir commenc� � distribuer sur place des tentes, du mat�riel de purification de l'eau et de la nourriture. M�me l'�le de Ta�wan, consid�r�e par P�kin comme une province rebelle, a propos� � son grand voisin d'envoyer des �quipes de secours. En d�pit des tensions r�centes, le chef spirituel des Tib�tains, le dala�-lama, a adress� ses condol�ances � la Chine pour cette �grande trag�die�, saluant �la r�ponse rapide� des autorit�s. La r�gion chinoise de Hong Kong, sous administration sp�ciale, versera 38,5 millions de dollars au centre de coordination des secours, envoyant aussi une �quipe sanitaire et de pompiers, tandis que Macao contribuera avec pr�s de 13 millions de dollars. Le pr�sident am�ricain, George W. Bush, a assur� que les Etats-Unis se tenaient �pr�ts � aider de toutes les mani�res possibles�. Londres a propos� son assistance. A moins de 90 jours des jeux Olympiques qui d�buteront le 8 ao�t � P�kin, le pr�sident du Comit� international olympique (CIO), Jacques Rogge, a �crit au pr�sident chinois Hu Jintao, �pour lui apporter le soutien du mouvement olympique�. Le CIO a annonc�, hier, un don d'un million de dollars au comit� chinois d'organisation des jeux. Pour leur part, les autorit�s chinoises ont d�cid� que la flamme olympique allait poursuivre son parcours plus sobrement compte tenu des circonstances. Le Japon, aux liens historiquement difficiles avec son voisin, a octroy� une aide de 3,1 millions d'euros sous forme de produits de premi�re n�cessit� (tentes, couvertures) et en num�raire. La pr�sidente philippine, Gloria Arroyo, a envoy� une �quipe compos�e de m�decins, d�infirmiers et de psychiatres, afin de �r�pondre � la g�n�rosit� de la Chine � chaque fois que les Philippines ont �t� touch�es par des catastrophes naturelles. Le pr�sident russe, Dmitri Medvedev, a �galement offert l'aide de son pays. Le pr�sident fran�ais, Nicolas Sarkozy, a �crit � son homologue chinois Hu Jintao pour l'assurer du �soutien de la France�, tandis que la chanceli�re allemande, Angela Merkel, proposait �galement de l'aide et que Madrid faisait part de sa �profonde tristesse pour les milliers de morts et sinistr�s �. Comme le Canada ou l'Australie, l'Inde s'est dite pr�te � �offrir toute l'aide n�cessaire dans ce difficile moment� � son �fr�re chinois�. Au Proche- Orient, le roi de Jordanie, Abdallah II, a propos� d'envoyer �des unit�s m�dicales dans tous les endroits touch�s par le s��sme�. La solidarit� s'est aussi exprim�e en Am�rique latine et en Afrique : le pr�sident du Br�sil, Luiz Inacio Lula da Silva, s'est dit �tr�s attrist�, � l'instar du pr�sident k�nyan Mwai Kibaki.