Avec 320 000 cas d�h�patite C et environ un million de personnes atteintes d�h�patite B, les maladies h�patiques constituent un v�ritable probl�me de sant� publique en Alg�rie. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - En d�pit d�une diminution du taux d�incidence de l�h�patite B, qui passe de 4,3 pour 100 000 habitants en 2006 � 4,1 en 2007, et de l�h�patite C, qui passe de 3,1 pour 100 000 habitants en 2006 � 2,5 cas pour 100 000 habitants en 2007, la situation reste inqui�tante, aux dires des sp�cialistes. Pour faire face � la situation, un budget de 3 milliards de dinars a �t� d�bloqu� pour le traitement des personnes atteintes. Il faut savoir que chaque malade co�te 150 millions de centimes par an. Les services du minist�re de la Sant� expliquent cette relative baisse par le �renforcement des actions de pr�vention, l�application des pr�cautions standard et universelles relatives aux soins donn�s aux malades, la r�alisation des actions de d�pistage et aussi l�individualisation de la notification en temps r�el de l�h�patite B et C par le r�seau intranet�. Sur le terrain, la situation est moins �vidente. Les m�decins, r�unis hier au niveau du minist�re de la Sant� � l�occasion de la Journ�e mondiale des h�patites, ont fait part des difficult�s rencontr�es sur le terrain, notamment en mati�re d�approvisionnement en m�dicaments. La bureaucratie impos�e aux CHU pour obtenir les traitements n�cessaires des h�patites encourage le nomadisme des malades. Une situation, selon M. Tou qui n�cessite d�assurer la tra�abilit� des m�dicaments. Autre probl�me relev� par les m�decins, la n�cessit� de se conformer aux standards en mati�re d�hygi�ne au niveau des structures sanitaires. Profitant de cette occasion, Amar Tou, le ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re, a indiqu� que le d�pistage des h�patites se fera syst�matiquement au niveau des centres existants et servant � d�pister le VIH. Il s�agit de d�pister au plus t�t les personnes atteintes d�h�patite. N. I. Vers l'abandon de l'incin�ration des d�chets hospitaliers Le ministre de la Sant� a indiqu� hier que s on d�partement r�fl�chissait s�rieusement � trouver une alternative � l�incin�ration des d�chets hospitaliers d'activit� de soins � risques infectieux et assimil�s (Darsi), une technique que les pays d�velopp�es n�utilisent plus. Pour ce faire, le d�partement de Tou a fait appel � une �quipe de sp�cialistes fran�ais qui testent au niveau des CHU de Kouba et de Bab-El-Oued d�autres proc�d�s avant qu�une option soit d�finitivement retenue pour se d�barrasser sans risque des 25 000 tonnes de Darsi produits annuellement par les h�pitaux alg�riens.