«Le médicament pour le traitement de l'hépatite est disponible au niveau des hôpitaux », a indiqué jeudi, dans un communiqué, le ministère de la Santé, de la Population et de la réforme hospitalière. En effet, le ministère rassure que la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) dispose d'une quantité suffisante capable de couvrir la demande à l'échelle nationale sur plusieurs mois. Pour ce qui est du traitement qui a été déclaré périmé, le ministère a affirmé qu'il s'agissait d'une non-conformité remarquée le mois de juin dernier par les services de vérification de la PCH avant leur acheminement vers l'établissement. Une non-conformité due « à la rupture de la chaîne de froid survenue au niveau du service de fret de l'aéroport d'Alger, en raison des mauvaises conditions de stockage et de transport ». Pour rappel, Plus d'un million et demi de personnes sont atteintes d'hépatite B ou C en Algérie. Plus de 5% de personnes sont atteintes d'hépatite virale dont 2,5% sont atteintes par l'hépatite B et 2,7% par l'hépatite C. 66 % de personnes contracteraient une hépatite lors de soins dans des cabinets dentaires. Cette situation pourrait prendre de l'ampleur notamment à l'est du pays où un nombre important de cas sont signalés. En effet, les médecins traitent en moyenne 1000 nouveaux malades annuellement à travers le territoire national. Une situation très préoccupante, selon les spécialistes. D'où la nécessité d'intensifier les opérations de dépistage pour une meilleure prise en charge des malades. Faut-il rappeler, toutefois, que le traitement de l'hépatite est certes disponible mais n'est pas à la portée de tous vu son coût excessif. Pour pallier ce problème, le ministère de la Santé alloue chaque année 350 millions de dinars pour la prise en charge de la maladie alors que 60 centres de dépistage sont ouverts actuellement dans le pays. Environ 500 millions de personnes sont atteintes d'hépatite dans le monde dont 350 millions souffrent de l'hépatite B et 150 millions de l'hépatite C.