Le groupe parlementaire � l�APN du Mouvement de la soci�t� pour la paix a introduit, une nouvelle fois, un amendement au code p�nal visant � annuler les dispositions r�glementant l�activit� des imams. Une initiative que d�nonce son alli�, le Rassemblement national d�mocratique qui y voit une offensive �n�o-int�griste�. Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Le parti d�Aboudjerra Soltani revient � la charge. Son groupe parlementaire � l�APN a introduit deux amendements au code p�nal dans le but d�annuler les articles relatifs aux restrictions impos�es aux imams (87 bis 10) et � la p�nalisation du d�lit de presse (144 bis). L�article 87 bis 10 stipule que �quiconque pr�che ou tente de pr�cher dans une mosqu�e ou autre lieu public de pri�re sans �tre nomm�, agr�� ou autoris� � cette fin par l�autorit� habilit�e est puni d�emprisonnement de un � trois ans et d�une amende de 10 000 � 100 000 DA�. L�article 144 bis pr�voit des peines de �deux � douze mois de prison et des amendes variant de 50 000 � 250 000 dinars contre toute atteinte au pr�sident de la R�publique en termes contenant l'injure, l'insulte ou la diffamation, soit par l'�crit, le dessin ou par voie de d�claration, et ce, quel que soit le moyen utilis� : diffusion sonore, image, support �lectronique, informatique ou autre�. Lors de sa pr�sentation devant le bureau de l�APN, cette proposition a �t� rejet�e en bloc par les repr�sentants du RND. �Le bureau de l�APN est charg� d�examiner les propositions dans la forme. Mais il est vrai que les d�bats ont �t� tr�s tendus lors de cette r�union�, a indiqu�, hier, Sedik Chiheb, vice-pr�sident de l�APN et membre du bureau national du RND. �Nous sommes contre ces amendements puisque nous avons affaire � une sorte de vente concomitante. Il faut rester vigilant face au n�o-int�grisme. Nous refusons que soit fait tout amalgame ou confusion visant � faire le lien entre des pratiques qui ont failli co�ter tr�s cher � l�Alg�rie et la libert� de la presse. Plus que jamais, il est de notre devoir de combattre l�int�grisme, sous toutes ses formes�, a affirm� Sedik Chiheb. Il est utile de pr�ciser que les articles 87 bis 10 et 144 bis ont �t� introduits au code p�nal en 2001 par Ahmed Ouyahia, alors ministre de la Justice. Le 3 mai dernier, � l�occasion de la Journ�e internationale de la libert� de la presse, le secr�taire g�n�ral s��tait engag� � d�p�naliser le d�lit de presse.