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CHAKIB KHELIL HIER AU CENTRE DE PRESSE D'EL MOUDJAHID : "81 milliards de dollars de recettes en 2008, 66 milliards de dollars d'investissements � 2012"
Les recettes d�exportation d�hydrocarbures tourneraient autour de 81 milliards de dollars en 2008. Les investissements projet�s dans le secteur atteindront 66 milliards de dollars dont 46 milliards de dollars pour la p�riode 2008-2012. Le projet d�augmentation des taxes sur le diesel relanc� par Chakib Khelil. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - L�envol�e des prix du p�trole et leur volatilit� s�expliquent, selon le ministre de l�Energie et des Mines et pr�sident de l�Organisation des pays exportateurs de p�trole (Opep), Chakib Khelil, h�te hier du centre de presse d� El Moudjahid, essentiellement par l�effet de la sp�culation, les analyses tendancieuses, les d�clarations alarmistes sur le pic p�trolier, l�anticipation, la crise des cr�dits hypoth�caires am�ricains et la d�valuation du dollar. Tout en notant l�impact des tensions g�opolitiques, cette flamb�e est moins due, cependant, aux fondamentaux du march� (offre/demande, niveau des stocks,�), en �quilibre. Selon Chakib Khelil, l�Opep qui fournit 40% de la production mondiale, dispose d�une capacit� non utilis�e et tient � la stabilit� du march�. Toutefois, le cartel ne devrait pas d�cider d�augmenter sa production lors de sa prochaine r�union ordinaire, pr�vue le 9 septembre � Vienne. Et cela m�me si les cours actuels, certes �lev�s, de l�or noir, ne sont r�ellement, compte tenu de l�inflation et de la d�valuation du dollar, que ceux de 1985. Et que les p�troles nouveaux et en offshore restent assez co�teux, une production assez marginale et disparate, rel�ve Chakib Khelil. 27,2 milliards de dollars de recettes � fin avril 2008 N�anmoins, si les cours mondiaux maintiennent leur tendance haussi�re, la volatilit� aidant, les recettes d�exportation de l�Alg�rie pourraient tripler � la fin de l�ann�e. Ces recettes ont atteint � la fin avril 2008 les 27,2 milliards de dollars �quivalents (1 258 milliards de dinars de fiscalit� p�troli�re ayant �t� vers�s au Tr�sor public). Elles pourraient tourner autour de 81 milliards de dollars � la fin 2008, sur la base de ce prix moyen et une variation de plus ou moins 10%. En pr�voyant 2 milliards de dollars de recettes g�n�r�es par l�application de la taxe sur les profits exceptionnels des compagnies p�troli�res associ�es � Sonatrach dans le cadre de contrats de partage de production. En estimant que la croissance du secteur des hydrocarbures sera meilleure en 2009 avec l�entr�e en production du gazoduc alg�ro-espagnol, Medgaz, et l�extension du gazoduc Mattei, g�n�rant un volume d�exportation de 11 milliards de m3 de gaz alg�rien. Et en faisant �tat de 42 d�couvertes d�hydrocarbures faites. 66 milliards de dollars projet�s � l�horizon 2012 Dans ce contexte, Chakib Khelil a indiqu� que 31 milliards de dollars, dont 16 en partenariat, ont �t� investis dans le secteur des hydrocarbures, entre 2000 et 2007, essentiellement dans le d�veloppement des gisements. En ce sens, le programme d�investissements projet�s � moyen terme (2008-2012) sera de l�ordre de 46 milliards de dollars, outre un programme compl�mentaire de 20 milliards de dollars. Des investissements qui concernent le d�veloppement d�une industrie de base, tant l�amont (recherche et production) aux deux tiers que le transport et l�aval et la p�trochimie. Tout en liant la cr�ation d�un fonds souverain dont notre pays �n�a pas n�cessairement besoin� � la possibilit� de r�cup�rer les avoirs engag�s. Ou la hausse des tarifs de l��lectricit�, ou la recapitalisation de Sonelgaz Abordant le sujet r�current de la hausse des tarifs de l��lectricit�, Chakib Khelil a pr�cis� que le gouvernement est plac� devant une alternative : soit l�augmentation des tarifs ou l�injection par l�Etat de liquidit�s et la recapitalisation de Sonelgaz. Sinon, cette derni�re, en tant qu�entreprise publique qui croit sur la base de ses revenus g�n�r�s par les tarifs, n�aura pas de capacit�s � prendre en charge ses frais op�ratoires, amortir ses �quipements et investir, pour le long terme s�entend et compte tenu de la croissance de la consommation. Pour ce faire, elle a recours � ses fonds propres sinon aux pr�ts bancaires conditionn�s par la rentabilit�, mais qu�il faudra rembourser. Et en consid�rant que les tarifs alg�riens sont loin des tarifs pratiqu�s dans le monde, m�me s�ils ne refl�tent pas les salaires. La hausse des taxes sur le diesel relanc�e Par ailleurs, Chakib Khelil a relanc� le projet d�augmentation des taxes sur le diesel, rejet�e par la commission des finances de l�APN. Selon Chakib Khelil, la prochaine loi de finances pour 2009 comportera des dispositions relatives � la r�vision de la taxation sur le gasoil. En vue d�am�liorer les marges b�n�ficiaires et d�courager l�utilisation de ce carburant au profit des autres carburants moins polluants, et d�autant que l�importation de gasoil ira crescendo. Une taxation du diesel sans effet notable sur les agriculteurs qui b�n�ficient d�une subvention directe �si elle est bien g�r�e�. Voire, la cr�ation d�un fonds pour subventionner les transporteurs qui sera aliment� par cette taxe, l�imposition d�une vignette sur les v�hicules utilisant le diesel.