Les manifestations contre la hausse du prix du ticket de transport dans la wilaya de B�ja�a, d�cid�e depuis le d�but de ce mois par la corporation des transporteurs de voyageurs affili�e � l�UGCCA, ont encore pris de l'ampleur jeudi dernier avec de nouvelles actions de fermeture de plusieurs axes routiers � la circulation automobile. Le mouvement de protestation entam� la semaine �coul�e par des citoyens qui ont ferm� la RN 26 au niveau de Riquet (Akbou), La�zib (Ouzellagu�ne) ainsi que la RN 75 � hauteur de L�mardj Ouamane (Amizour) s�est propag� ce week-end � d�autres localit�s de la wilaya de B�ja�a o� les manifestants ont proc�d� � la fermeture de ces routes pour interpeller les pouvoirs publics sur ce qu�ils qualifient de hausse �sp�culative� du prix du ticket de transport. Exacerb�es par cette augmentation d�cid�e �sans l�aval� des autorit�s concern�es, notamment la Direction de la concurrence des prix (DCP) et celle des transports, par un syndicat repr�sentant les op�rateurs dans le transport des voyageurs, les populations de Toudja et Oued Ghir ont dress� des barrages perturbant fortement la circulation automobile sur la RN 12 � hauteur du lieu dit Loudha Touchanine et � Ibarissen. A l�aide de pneus incendi�s et divers objets de fortune (pierres, branchages et troncs d�arbre), les protestataires ont durant toute la journ�e de jeudi ferm� ce principal axe routier reliant la vall�e de la Soummam et le chef lieu de wilaya. Pour les contestataires, les autorit�s doivent agir pour faire cesser �l�anarchie� observ�e dans le secteur des transports. �Le ticket de transport augmente de jour en jour de fa�on consid�rable. Comment voulez-vous qu�un p�re de famille avec plusieurs enfants scolaris�s puisse faire face � toutes ces hausses ?� d�plorent les manifestants. De son c�t�, le syndicat des transporteurs, qui ne semble pas pr�s de c�der devant la mobilisation muscl�e des usagers des transports, a justifi�, pour rappel, cette augmentation �l�g�re de 5 DA� par �la hausse des prix des lubrifiants et de la pi�ce de rechange�. Les autorit�s, pour leur part, sont rest�es �muettes� devant cette situation d�anarchie qui tend � empoisonner la vie de nombre de travailleurs contraints quotidiennement d�emprunter ce seul moyen de transport pour rejoindre leur lieu de travail.