Las d�attendre une hypoth�tique solution, les enseignants contractuels affili�s au Conseil national des enseignants contractuels sous la coupe du Snapap envisagent de recourir � une gr�ve de la faim. Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La d�cision sera prise dans les jours � venir. Les contractuels attendent la r�ponse que r�servera le ministre de l�Education � leurs dol�ances que se chargent de transmettre les pr�sidents des groupes parlementaires � Benbouzid. Ils sont en effet plus 40 000 enseignants vacataires � esp�rer une titularisation. Une revendication � laquelle le ministre de l�Education fait la sourde oreille, pr�f�rant renvoyer les enseignants aux concours de recrutement. Une solution que rejettent les vacataires qui sont en poste pour certains depuis plus de dix ans. Ils consid�rent qu�apr�s avoir enseign� plusieurs ann�es, ils ne doivent pas passer par un concours. Cette alternative, disent-ils, ne peut de toute mani�re pas r�pondre aux attentes de tous les vacataires puisque le concours ne concerne que quelques postes et quelques mati�res seulement. Ils reprochent d�autre part au ministre de l�Education de faire sciemment l�amalgame entre un remplacement et une vacation, puisque certains sont en poste depuis 14 ans. Ces derniers vivent en effet une situation de pr�carit� qui perdure. En plus des retards de salaire qui atteignent jusqu�� trois ans, les enseignants vacataires sont souvent mut�s dans des endroits lointains o� les titulaires refusent de travailler. Des directeurs d��cole n�h�sitent pas � leur faire faire un volume horaire beaucoup plus important que celui trac� par la tutelle alors que d�autres n�ont d�autre alternative que d��lire domicile dans les internats r�serv�s aux �l�ves. Une situation qu�ils imputent au minist�re de l�Education qui aurait pu �viter cette situation si des r�gularisations avaient eu lieu au fur et � mesure. Dans une lettre adress�e aussi bien au pr�sident de la R�publique, au chef du gouvernement, au ministre de tutelle, celui du Travail, aux groupes parlementaires et � la Direction g�n�rale de la Fonction publique, ils r�it�rent leur appel � une r�gularisation de leur situation. Un SOS qui, s�il n�est toujours pas entendu, sera suivi par plusieurs actions de protestation.