Une dizaine de jours apr�s son limogeage de la chefferie du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem a fait sa premi�re apparition publique, hier mercredi, � l�occasion d�une conf�rence organis�e par le club de la presse de son parti, le FLN, au Palais de la culture � Alger. �C��tait pr�visible�, dira l�ancien chef du gouvernement � propos d�un changement qui a d�rout� le tout Alger politico-m�diatique. Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -Dans un point de presse improvis� avant l�entame de la conf�rence officielle inscrite au programme, Belkhadem, rentr� la veille au pays apr�s avoir accompli une omra, tentait de diminuer de l�impact de son remplacement � la t�te du gouvernement par son homologue du RND. �C�est dans la nature m�me de l�exercice de la politique que d�op�rer ce genre de changement�, expliqua le secr�taire g�n�ral de l�instance ex�cutive du FLN. Interrog� sur le fait que cela s��tait quand m�me fait � son insu et sans que la moindre justification soit fournie � l�opinion, Belkhadem se rabat sur les �vidences. �La Constitution donne toutes les pr�rogatives au pr�sident de la R�publique de proc�der � ce genre de changements sans qu�il soit oblig� de justifier ses d�cisions�. Avant de poursuivre : �Mais bien s�r que j��tais au courant de ce changement !� Puis cette phrase lourde de sens : �Vous savez, chaque �tape a ses propres hommes� ! Comment a-t-il toutefois v�cu cette difficile �preuve ? �J�en sors (de la chefferie du gouvernement ndlr) comme je suis rentr� : sans la moindre �motion particuli�re�, dira le d�sormais ministre d�Etat repr�sentant personnel du chef de l�Etat. In�vitablement questionn� � propos de la r�vision de la Constitution et si celle-ci aura lieu durant la session parlementaire en cours, Belkhadem se contentera de dire que �le pr�sident peut � tout moment convoquer le Parlement en session extraordinaire�. Mais aussi �au FLN, nous n�avons jamais propos� un poste de vice-pr�sident�. Et si Belkhadem le dit, c�est qu�il sait donc que la nouvelle architecture institutionnelle en pr�paration ne pr�voit pas un tel poste. S�agissant de ses commentaires � propos des critiques �rituelles� de son �successeur-pr�d�cesseur � � la t�te du gouvernement, Belkhadem se d�fendra comme suit : �Libre � lui de faire les commentaires qu�il veut. Ce sont en tout cas les m�mes ministres qui si�gent au gouvernement.� D�charg� d�sormais de la fonction de chef du gouvernement, le num�ro deux de l�ex-parti unique que pr�side Bouteflika depuis 2005 dit se concentrer davantage �� la pr�paration de la prochaine session du conseil national du parti et celle du congr�s extraordinaire� qui doit pl�bisciter Bouteflika comme candidat �unique� pour 2009.