Dix jours après le remaniement ministériel, qui a marqué le retour d'Ahmed Ouyahia à la Chefferie du gouvernement, l'ex-locataire du Palais du Dr Saâdane a rompu le silence en déclarant que « ce changement fait partie de l'ordre naturel de l'activité politique ». De retour des Lieux Saints de l'Islam, où il a effectué une Omra juste après le changement intervenu au gouvernement, et arborant un large sourire, Abdelaziz Belkhadem a, en effet, indiqué que « mon départ du gouvernement était prévisible ». Pour le désormais ex-chef du gouvernement, qui s'exprimait hier devant les journalistes avant le début d'une cérémonie de commémoration du 46e anniversaire de l'indépendance du pays, organisée par le FLN au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, « ce départ du gouvernement n'a aucun rapport avec une quelconque déclaration». Belkhadem a tenu ainsi à infirmer certaines informations colportées par quelques organes de la presse nationale selon lesquelles « ce limogeage » est la conséquence directe de la déclaration qu'il a faite devant le Premier ministre français, François Fillon, qui a effectué une visite de travail à Alger les 21 et 22 juin. Déclaration qui aurait, à en croire ces titres, irrité au plus haut point le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, lors de la conférence de presse tenue à l'aéroport international Houari-Boumediéne juste avant le départ de l'hôte de l'Algérie, Belkhadem a déclaré que « l'Algérie ne sait pas s'il faut s'adresser à Paris ou à Bruxelles pour avoir plus de clarifications sur l'UMP ( Union pour la Méditerranée NDLR). « Bien sûr que j'étais informé à l'avance de ce remaniement « a-t-il d'ailleurs tenu à préciser pour mieux refuser la thèse avancée par nombre d'observateurs selon laquelle Bouteflika n'a pas informé au préalable Belkhadem de ce changement. Tenu d'expliquer les raisons qui ont conduit le président de la République à opérer ce remaniement, Belkhadem s'est juste contenté de dire que « chaque étape a ses hommes » évitant ainsi soigneusement d'en rajouter plus en laissant toutefois entendre que cela relève des prérogatives du président de la République. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN n'a pas non plus voulu commenter quelques propos attribués au nouveau Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, qui aurait porté quelques griefs sur l'action de son prédécesseur. « Libre à lui de porter des jugements » en affirmant que son parti « continuera de soutenir le gouvernement ». Très décontracté et dégageant une certaine sérénité, sans doute pour contredire les dires des uns et des autres sur le fait que son moral est très affecté par ce qui semble être une disgrâce, Belkhadem a indiqué que « le FLN n'a rien perdu et ses ministres siègent toujours au gouvernement ». Interrogé sur le projet de révision de la Constitution qu'il a tant défendu, Belkhadem dira qu' « au FLN nous souhaitons ceci » et de poursuivre « que le président de la République a la prérogative de convoquer le Parlement en session extraordinaire pour lui soumettre le projet de révision de la Constitution ». Pour beaucoup de présents, les propos de Belkhadem traduisent incontestablement une certaine prudence vis-à-vis de cette question, contrairement à une période encore récente où il ne ratait aucune occasion pour signifier l'imminence de l'annonce de cette révision de la loi fondamentale. Par ailleurs, il a déclaré que la réunion du conseil national du parti aura lieu lorsque le travail organique et les préparatifs seront achevés et ce, pour convoquer ensuite le congrès extraordinaire du parti. Dix jours après le remaniement ministériel, qui a marqué le retour d'Ahmed Ouyahia à la Chefferie du gouvernement, l'ex-locataire du Palais du Dr Saâdane a rompu le silence en déclarant que « ce changement fait partie de l'ordre naturel de l'activité politique ». De retour des Lieux Saints de l'Islam, où il a effectué une Omra juste après le changement intervenu au gouvernement, et arborant un large sourire, Abdelaziz Belkhadem a, en effet, indiqué que « mon départ du gouvernement était prévisible ». Pour le désormais ex-chef du gouvernement, qui s'exprimait hier devant les journalistes avant le début d'une cérémonie de commémoration du 46e anniversaire de l'indépendance du pays, organisée par le FLN au Palais de la culture Moufdi-Zakaria, « ce départ du gouvernement n'a aucun rapport avec une quelconque déclaration». Belkhadem a tenu ainsi à infirmer certaines informations colportées par quelques organes de la presse nationale selon lesquelles « ce limogeage » est la conséquence directe de la déclaration qu'il a faite devant le Premier ministre français, François Fillon, qui a effectué une visite de travail à Alger les 21 et 22 juin. Déclaration qui aurait, à en croire ces titres, irrité au plus haut point le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. En effet, lors de la conférence de presse tenue à l'aéroport international Houari-Boumediéne juste avant le départ de l'hôte de l'Algérie, Belkhadem a déclaré que « l'Algérie ne sait pas s'il faut s'adresser à Paris ou à Bruxelles pour avoir plus de clarifications sur l'UMP ( Union pour la Méditerranée NDLR). « Bien sûr que j'étais informé à l'avance de ce remaniement « a-t-il d'ailleurs tenu à préciser pour mieux refuser la thèse avancée par nombre d'observateurs selon laquelle Bouteflika n'a pas informé au préalable Belkhadem de ce changement. Tenu d'expliquer les raisons qui ont conduit le président de la République à opérer ce remaniement, Belkhadem s'est juste contenté de dire que « chaque étape a ses hommes » évitant ainsi soigneusement d'en rajouter plus en laissant toutefois entendre que cela relève des prérogatives du président de la République. Le secrétaire général de l'instance exécutive du FLN n'a pas non plus voulu commenter quelques propos attribués au nouveau Chef du gouvernement, Ahmed Ouyahia, qui aurait porté quelques griefs sur l'action de son prédécesseur. « Libre à lui de porter des jugements » en affirmant que son parti « continuera de soutenir le gouvernement ». Très décontracté et dégageant une certaine sérénité, sans doute pour contredire les dires des uns et des autres sur le fait que son moral est très affecté par ce qui semble être une disgrâce, Belkhadem a indiqué que « le FLN n'a rien perdu et ses ministres siègent toujours au gouvernement ». Interrogé sur le projet de révision de la Constitution qu'il a tant défendu, Belkhadem dira qu' « au FLN nous souhaitons ceci » et de poursuivre « que le président de la République a la prérogative de convoquer le Parlement en session extraordinaire pour lui soumettre le projet de révision de la Constitution ». Pour beaucoup de présents, les propos de Belkhadem traduisent incontestablement une certaine prudence vis-à-vis de cette question, contrairement à une période encore récente où il ne ratait aucune occasion pour signifier l'imminence de l'annonce de cette révision de la loi fondamentale. Par ailleurs, il a déclaré que la réunion du conseil national du parti aura lieu lorsque le travail organique et les préparatifs seront achevés et ce, pour convoquer ensuite le congrès extraordinaire du parti.