Le dernier conseil de wilaya, qui s�est d�roul� dimanche dernier au niveau de la salle de r�unions de la wilaya, a permis aux membres de l�ex�cutif, aux chefs de da�ra ainsi qu�aux P/APC des 24 communes de faire un diagnostic en profondeur, sans complaisance ni concession, de plusieurs secteurs dans le dessein de booster le d�veloppement g�n�ral de la wilaya. En pr�ambule � cette r�union, le wali a proc�d� � l�installation du directeur g�n�ral de l�agence fonci�re. Un poste en vacance depuis 2004, date de la dissolution des agences de da�ra et leur remplacement par une agence de wilaya. Ainsi le nouveau directeur, M. Abdou Miloud, ing�nieur en architecture, a �t� cadre, faut-il le souligner, de la d�sormais ex-agence de la da�ra d�El Tarf durant 12 ans. Le wali a mis en place une feuille de route pour le directeur fra�chement nomm� consistant � transformer les anciennes agences de da�ra en antennes de l�agence de wilaya, la mise en �uvre des bilans de cl�ture pour chaque agence et un bilan d�ouverture pour la nouvelle agence de wilaya, l�institution d�une commission adhoc de wilaya pour l�assainissement du foncier, compos�e des directions concern�es dont entre autres le cadastre, les domaines, un repr�sentant de la commune concern�e... et enfin �tablir un diagnostic exhaustif de la situation du foncier dans les plus brefs d�lais. Le plan de pr�vention et de lutte contre les feux de for�t Abordant les pr�paratifs et les actions entam�s par les diff�rents secteurs, en relation avec le bon d�roulement de la saison estivale, le conseil de wilaya a examin� le premier dossier selon l�agenda pr��tabli, � savoir le plan de pr�vention et de lutte contre les feux de for�t pr�sent� par le conservateur des for�ts de la wilaya. Il ressort ainsi du bilan que durant l�ann�e 2007 les superficies incendi�es concernant les peuplements se r�sument � 404,37 ha de ch�ne-li�ge, 52,50 ha de pins maritimes, 118 ha d�eucalyptus et 245,24 ha de broussailles et maquis. Par ailleurs, le dispositif de lutte de la campagne 2008 de la conservation des for�ts est compos� de 14 brigades mobiles avec un effectif de 70 personnes dont 8 positionn�es sur la bande frontali�re. Les moyens mat�riels se r�sument � 9 v�hicules station, 2 camions, 2 tracteurs pneumatiques, 80 pompes dorsales, un outillage divers (pelles, pioches, serpes). Il est judicieux d�indiquer que les chantiers d�intervention se composent, tous programmes confondus, de 900ouvriers dont 600 emplois saisonniers pour la r�colte du li�ge pendant la p�riode entre le 1er juin et le 30 octobre. Il faut ajouter � ces moyens ceux de la Protection civile, du parc national d�El-Kala, et d�autres organismes. Lors de son intervention, le premier homme, en guise de directives, a martel� qu��il est ind�niable d�admettre que la wilaya rec�le un patrimoine forestier important. En ce sens il est imp�ratif d�avoir une approche de moyens en associant les communes et la DTP (direction des travaux publics) pour, entre autres, nettoyer les chemins vicinaux. Associer dans la m�me optique la SNTF pour nettoyer et d�sherber le tron�on de la voie ferr�e de Chihani, idem pour les routes nationales. Des actions qui auraient d� �tre entam�es d�s le mois de mars. Par ailleurs, il est crucial de sensibiliser les riverains de la for�t et ceux qui sont int�gr�s dans cet espace sur la lutte contre les feux de for�t. Pour les moyens, l�ensemble des directeurs doivent mobiliser et recenser leurs mat�riels disponibles. Pour le consortium en charge de la r�alisation de l�autoroute, COOJAL, il est int�gr� dans le plan avec l�assentiment des int�ress�s. Les points d�eau doivent �tre suffisants et bien r�partis pour que la rotation des camions soit la plus courte possible�. Chaque commune doit avoir son propre dispositif Le wali a, cependant, instruit les directeurs et les P/APC concern�s par le plan de lutte contre les feux de �la mise � jour hebdomadaire du listing des moyens mat�riels mis � disposition en puisant dans le plan Orsec de la wilaya. Aussi l�information doit se faire et intervenir en temps r�el. Chaque commune doit avoir son propre dispositif de lutte contre les feux ainsi que chaque da�ra�. Pour le commis de l�Etat, �le probl�me des statiques et des chiffres sur les superficies incendi�es doit �tre r�gl� d�finitivement. Plus d�informations approximatives. Une cellule d�information entre la Protection civile et la conservation des for�ts est mise sur pied�. Dans le m�me dossier, le directeur de la Protection civile a indiqu� que �la colonne mobile, qui �lira, cette ann�e, domicile au niveau de l�unit� principale, sise � la commune de A�n El-Assel, est entr�e en fonction le 1er juillet et couvrira quatre wilayas, � savoir El-Tarf, Annaba, Guelma et Souk-Ahras�. Concernant le deuxi�me dossier ayant trait aux MTH (maladies � transmission hydrique) et la situation �pid�miologique des zoonoses � travers la wilaya, au cours de l�ann�e 2007, et les plans d�action 2008, le DSP, en l�occurrence le docteur Friha Abdelghani, a pr�sent� des bilans sombres. Il dira en substance que �la wilaya a enregistr�, durant l�ann�e 2007, 295 cas de MTH, dont 9 cas d�h�patite virale A, 273 cas d�amibiase d�clar�s, ce qui repr�sente un taux de 92 % du total des MTH�. D�apr�s le diagnostic de situation du directeur, il ressort que �36 % des eaux us�es sont �vacu�es directement dans la nature sans traitement pr�alable et dans le m�me sillage, 49 points d�eau non conforme sont �t� relev�s. Pour le programme de surveillance des eaux de boisson, certaines communes enregistrent un taux d�insuffisance de chloration important telles que Berrihane � 83,5 %, Lac des oiseaux � 78,15 %, Zerizer � 11,76 %�. Le plan de lutte contre les MTH Le directeur de la sant� pr�sentera par la suite une cartographie des points noirs susceptibles de g�n�rer des maladies et ce, par commune. Pour le plan de lutte contre les MTH pour l�ann�e en cours, le DSP �num�rera les actions � entreprendre par les services de la sant�, la direction de l'hydraulique, l�Alg�rienne des eaux, l�OPGI, les directions du commerce, l�environnement et les communes. En ce qui concerne le volet des zoonoses, elles donnent lieu � d�claration obligatoire et � l�application stricte des mesures sanitaires sp�cifiques appropri�es d�finies par les textes. En effet, il ressort de la situation �pid�miologique des maladies � transmission animale, enregistr�e durant l�ann�e 2007, une l�g�re r�gression comparativement � l�ann�e 2006. En 2007, 19 cas pathologiques ont �t� enregistr�s avec un taux d�incidence de l�ordre de 4,57% sur 100 000 habitants contre 26 en 2006 soit 6,37% sur 100 000 habitants. Les 19 cas de 2007 sont 11 de kyste hydatique, 4 de brucellose et 4 de leishmaniose. Pour les cas de morsure qui constituent le risque majeur de la transmission de la rage, ce sont 1 651 cas alors que pour le premier trimestre 2008 ce sont 462 cas qui ont �t� notifi�s. Commentant la communication du DSP, le wali instruira �l�ADE de recenser les points noirs, et le directeur de l'hydraulique de pr�sider une cellule de suivi de la distribution d�eau potable pendant cette saison ainsi que des cellules de suivi pour chaque da�ra sanctionn�es par des PV envoy�s r�guli�rement � la wilaya�. �La partie sud de la wilaya n�a pas d�eau. Un heure de distribution tout les cinq jours pour remplir les jerrycans. Il faut r�fl�chir � cette question et refaire le plan de distribution de l�eau. La ressource existe, il suffit d�am�liorer la distribution�, a fait savoir le wali en rage. Et d�ajouter : �Les points noirs soulev�s par le DSP seront pris en charge. Je ne veux plus entendre parler de brique et de javel. Les chefs de da�ra sont tenus de prendre en charge ce dossier. J�ai r�habilit� vos missions. Chacun payera sa sauce. Il faut se rem�morer ce qui s�est pass� � A�n-Taya. L�Office national de l�assainissement (Ona) doit �tre op�rationnel. La sant� publique est un dossier horizontal.� Concernant le dossier de l�environnement et des activit�s culturelles, qui a �t� pass� en revue par le directeur de l�environnement et du tourisme, le wali a relev� que les commissions de l�environnement ne fonctionnent pas et ce, depuis 2005, lesquelles doivent �tre r�activ�es, incessamment. Pour ce qui des activit�s culturelles, il exhortera les responsables concern�s � utiliser les groupes locaux pour animer la sc�ne culturelle en associant toutes les directions � l�image de l�Angem, l�Ansej et la DAS. Le conseil a �tudi�, par ailleurs, le dossier de la rentr�e universitaire et scolaire 2008-2009, le dossier des r�alisations des �tablissements scolaires et le projet en cours des 70 classes d�extension, et enfin, l��tat de l'assainissement de la nomenclature des projets achev�s et non cl�tur�s. Nous y reviendrons avec de plus amples d�tails dans nos prochaines �ditions. En guise de conclusion, le wali dira qu��il place sa confiance totale en les membres de l�ex�cutif, mais une d�cantation se fera gr�ce au travail fourni par chaque directeur. Nous devons travailler et donner le meilleur de nous-m�mes dans l�int�r�t g�n�ral�.