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L��T� � ORAN
Patients cherchent d�sesp�r�ment m�decin
Publié dans Le Soir d'Algérie le 04 - 08 - 2008

Lorsque la plupart des m�decins prennent leur cong� au mois d�ao�t, le patient prend son mal en patience. Un ph�nom�ne qui prend chaque ann�e de l�ampleur dans le secteur priv�, alors qu�au niveau des centres sanitaires publics, il faut s�organiser pour se faire soigner avant 16h, car pass� cette heure, on n�est pas s�r de trouver un m�decin. Question prestations de services et accueil, fini le temps o� le patient se tournait vers les m�decins priv�s car bon nombre d�entre eux travaillent selon l�humeur.
Le visage du petit Nassim, 8 ans, �tait crisp� tant les boutons qui couvraient tout son corps le faisait souffrir. Dans l�espoir de trouver un dermatologue qui n�est pas encore parti en vacances dans le secteur priv�, ce d�but du mois d�ao�t 2008, son p�re sillonne les rues d�Oran. �C�est le troisi�me m�decin chez qui je me rends, et tous affichent cette fameuse pancarte annon�ant qu�ils sont en cong�, alors que d�autres affirment travailler uniquement la matin�e, alors que dans la r�alit� ils n�y sont pas. Je ne sais plus quoi faire, ou aller et surtout comment soulager mon fils. Je ne veux surtout pas de l�auto-m�dication qui pourrait empirer son cas�. Un autre citoyen, M. B., nous raconte sa m�saventure durant cet �t�. Souffrant de probl�mes gastriques, on lui conseille le meilleur des meilleurs dans son domaine. Une fois sur place l�infirmi�re lui explique : �Nous ne prenons plus de rendez-vous car c�est l��t� et si vous souhaitez une consultation il va falloir venir demain matin avant 8h, sauf qu�il faudra que vous soyez parmi les dix premiers.� Le lendemain d�s 7h du matin, il se rend chez le m�decin en question et � sa grande surprise, il trouve une quinzaine de personnes qui attendent dans la rue l�arriv�e de l�infirmi�re, tous ne viennent pas d�Oran mais �galement de la p�riph�rie et d�autres wilayas de l�Ouest. Lorsqu�il interroge les pr�sents comment organiser le tour de chacun, ceux-ci lui r�pondent qu�ils y ont d�j� pens� en inscrivant par ordre d�arriv�e les noms des patients. Lui �tait le seizi�me sur la liste, donc il ne pourrait �tre parmi les dix premiers, unique �quota� pr�cis� par l�infirmi�re qui affirme respecter les directives du m�decin. Ce n�est qu�aux environs de 8h30 que l�infirmi�re fait son apparition et r�affirme aux pr�sents que seuls les dix premiers seront auscult�s, les autres devront revenir et tenter d��tre de nouveau parmi les dix premiers. Ne pouvant supporter davantage sa douleur, M. B. a tent� de convaincre l�infirmi�re, en vain. Pris � l��cart, l�un des patients lui chuchote : �Faites comme moi je suis vingti�me et pourtant je vais passer parmi les dix car j�ai gliss� un billet de 500 DA � l�infirmi�re, c�est la r�gle.� Hors de lui, M. B. cria � son interlocuteur : �Vous n�avez pas honte de prendre la place d�un autre malade qui est peut-�tre l� depuis 6h du matin ? Honte � vous et � cette infirmi�re et � ce soi-disant prestigieux m�decin qui prend ses patients de haut !� Il est vrai que chacun a le droit � un cong�, c�est le cas d�un autre m�decin chez qui nous nous sommes rendu et qui nous dira � ce sujet : �Ma conscience ne me permet pas d�aller me pr�lasser en sachant que j�ai des patients qui ont besoin de suivi. Aussi je prends mes pr�cautions et j�adapte le traitement pour chacun selon la dur�e de mon absence qui ne va jamais au-del� de dix jours.� Quant au �syst�me� des dix patients pas plus, notre interlocuteur nous dira : �Nul n�a le droit de renvoyer un malade cela aussi entre dans le cadre de la non-assistance � personne en danger. C�est inadmissible !�. Malheureusement bien r�el, les patients prennent leur mal en patience et attendent que leur m�decin rentre de vacances, en esp�rant qu�il ne soit pas trop tard. Le petit Nassim quant � lui devra se contenter des conseils d�un pharmacien en esp�rant que le rem�de prescrit le soulagera.

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