Apr�s la saign�e du mois de Ramadan, les consommateurs n�en ont pas fini avec la flamb�e des prix des fruits et l�gumes. F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - Au lendemain de l�A�d et en d�pit d�une accalmie constat�e lors des derniers jours du Ramadan, les tarifs affich�s ont connu une envol�e vertigineuse dans les diff�rents march�s de la capitale. Jusqu�� hier, aucune baisse n�a �t� enregistr�e au grand d�sarroi des consommateurs, dont le porte-monnaie a �t� soumis � rude �preuve apr�s les emplettes n�cessaires du Ramadan et de la rentr�e scolaire. �Les l�gumes valent maintenant l��quivalent de leur pesant d�or�, commentera une dame devant l��tal d�un marchand de l�gumes de la capitale. Elle fera allusion au prix de la tomate qui varie entre 80 et 120 DA, c'est-�-dire bien au-dessus du pouvoir d�achat des petites bourses. Le prix de la courgette n�est pas descendu en-dessous de 60 DA alors que la carotte est propos�e � 40 DA et les poivrons � 80 DA. De m�me pour la laitue qui est � 80 DA. La pomme de terre, pourtant largement consomm�e par les Alg�riens, son prix a atteint les 40 et 50 DA. �Combien devrons-nous payer le contenu de notre couffin? � s�interroge un sexag�naire qui s�est tout de m�me r�sign� � acheter cinq kilogrammes de pommes de terre n�cessaires au repas familial. Il a aussi d� mettre dans son couffin des courgettes, des carottes et de la laitue contraint � r�duire consid�rablement les quantit�s de l�gumes. Par ailleurs, les rares fruits disponibles hier ont vu leurs prix augmenter en moyenne de 30 DA. Plus loin, chez le marchand de volaille, si l��tal est achaland�, les prix donnent des hauts-le-c�ur. Beaucoup s�en �loignent en entendant le marchand �voquer le prix de la volaille fortement consomm�e et qui a atteint 330 DA le kilogramme. Toutefois, les march�s n��taient pas encore hier suffisamment approvisionn�s en fruits et l�gumes apr�s la f�te de l�A�d. Ce qui a fait esp�rer � beaucoup de consommateurs une baisse des tarifs dans les prochains jours. De m�me pour le pain, devenu une denr�e rare au cours des derni�res 72 heures. C�est ainsi que de longues queues se sont form�es � l�entr�e des boulangeries de la capitale qui avaient du mal � r�pondre � la demande des consommateurs.