Les enseignants �recal�s� � l�examen de professeur certifi� de l�enseignement fondamental continuent leur mouvement de protestation contre leur �limination arbitraire du concours qui s�est d�roul� le 19 juillet dernier. Ils �taient, ce lundi 6 octobre, peu nombreux, une vingtaine, au sit-in tenu devant la Direction de l��ducation mais d�termin�s � faire aboutir leur demande d�annulation de l�examen entach�, selon eux, d�irr�gularit�s. En d�pit de la rumeur leur faisant miroiter une solution en vue, distill�e peut-�tre pour d�samorcer le mouvement, les int�ress�s campent sur leur position en attendant de v�rifier concr�tement la chose, estimant, par ailleurs, qu�il s�agit, en tout �tat de cause, d�une question de principe visant � ce que pareille situation ne se renouvelle plus � l�avenir. Parmi les anomalies signal�es par ce groupe, dont les membres cumulent plusieurs ann�es d�exp�rience avec des contrats de dur�e variable, figurent le refus de communiquer le bar�me de l�examen et les notes obtenues par chacun des candidats ainsi que, et surtout, la non-prise en compte des attestations de travail et des contrats allant d�une ann�e les premiers temps, � trois mois renouvelables par la suite, qui sont essentiels � la notation des int�ress�s. L��limination de ces pi�ces, pouvant faire la diff�rence entre les anciens, exp�riment�s, et les nouveaux, aurait �t� faite de mani�re d�lib�r�e au niveau du service des examens dans le but de priver les enseignants sur poste de la bonification de cinq points et d�autres notes d�appr�ciation dans le courant de leur fonction. En effet le bar�me de notation, que les postulants d�couvriront gr�ce � l�aide des syndicalistes, accorde 18 points sur 20 � l��tude des dossiers et 2 points � l�oral. De ce point de vue, et sachant que le minist�re bonifie l�anciennet� de 5 points, il leur semble math�matiquement impossible d��tre �cart�s au profit des nouveaux, dont beaucoup ont �t� leurs �l�ves. Ces postulants l�s�s, dont une d�l�gation a �t� re�ue dans l�apr�s-midi par le DE, affirment avoir �t� re�us auparavant par le pr�sident de l�Assembl�e populaire de wilaya qui aurait appuy� leur demande aupr�s du wali et du DE. Des d�put�s de la r�gion auraient �galement pris leur affaire en main en intervenant aupr�s du ministre de l�Education. Forts de leurs dipl�mes, de leurs exp�rience et anciennet�, allant de 5 � 8 ans, et s�inscrivant dans la l�galit�, ils ne sont pas contre le concours, ils s'�l�vent, en revanche, contre les magouilles et les man�uvres dilatoires visant � les priver d�une possibilit� de titularisation.