D�sormais, les Canaris connaissent le prix du billet devant leur ouvrir les portes du bonheur. Le bonheur d��tre de nouveau au rendez-vous d�une finale d�une Coupe africaine. Un petit point encore et c�est une place assur�e pour �tre de la finale pr�vue entre les 7 et 9 novembre, pour le match aller, puis entre les 21 et 23 du m�me mois pour la manche retour. A l�issue du match des paradoxes, voil� donc les hommes de Youn�s Iftic�ne qui se retrouvent donc sur orbite. Ils n�ont sans doute pas livr� leur match le plus accompli depuis le d�but de la saison, mais l�envie dont ils ont fait preuve a eu raison d�une �quipe soudanaise trop calculatrice, visiblement n�ayant qu�une seule id�e en t�te : repartir de Tizi avec le point du nul pour capitaliser au maximum cette �offrande� du calendrier qui lui vaut de jouer le dernier match � domicile, le 17 de ce mois, qui plus est face � la formation la plus d�mobilis�e du groupe, l�Asante Kotoko qui, lui, ne doit plus se faire d�illusion apr�s le nul conc�d� samedi sous les yeux de ses supporters face � l�Etoile du Sahel. Alliant, parfois de mani�re d�concertante, le bon et le franchement inqui�tant, surtout en premi�re mi-temps, les Canaris ont en fin de compte accompli le travail qui leur �tait demand�. Pourtant, en face ils avaient affaire � une �quipe d�Al Merrikh pas facile � se laisser conter, provocatrice et surtout jamais g�n�e pour user de subterfuges ou jouer du muscle, distribuant des coups � tout va sous l��il un peu trop complaisant du laxiste arbitre togolais Atsoo Kokou. Et quand ils se d�cidaient � jouer au ballon, les hommes de Michael Kruger ont consid�rablement contrari� les Kabyles qui ont mis pr�s d�une heure avant de retrouver la fluidit� qui manquait tant � leurs mouvements. Il faut dire que pour une fois Ch�rif Abdeslam �tait loin de remplir le r�le qui est habituellement le sien. Une �absence� que compensera ce �petit grand homme� dont les Kabyles risquent de ne plus pouvoir se passer : Tayeb Maroci. Auteur d�un match plein, comme depuis la toute premi�re fois qu�il a enfil� le maillot jaune et vert, l�ex- Blid�en a �t� celui gr�ce auquel la lumi�re est venue, m�me si sur les deux couloirs Rabie Meftah et Ly�s Boukria n�ont, eux �galement, pas d�m�rit� � l�instar des deux comp�res de l�axe d�fensif Demba et Coulibaly. A tout ce beau monde, il ne faudra pas oublier la belle mention devant �tre d�cern�e � Youn�s Iftic�ne qui a eu le nez creux pour lancer dans l�ar�ne Nouri Ouznadji qui, d�s son entr�e, fit basculer le match en �tant � l�origine du coup de pied arr�t� ayant permis � Demba de placer la rageuse t�te du d�but du bal kabyle, puis en signant le second but en se jouant du gardien de but soudanais sur une action comme il en produisait souvent lorsqu�il �tait au NAHD et que les supporters de la JSK languissent de voir plus souvent. Les Canaris l�ont donc fait, maintenant il leur reste � boucler leur parcours par la performance que l�on esp�re pour sceller d�finitivement l��uvre de r�demption entam�e apr�s la d�sillusion de l��limination pr�matur�e de la Ligue des champions en mai dernier qui, doit-on encore le rappeler, leur avait m�me �t� toute envie de concourir dans cette Coupe de la Conf�d�ration. C�est une belle revanche tout de m�me, sur le sort et sur eux-m�mes, que les Kabyles sont en train de r�ussir.