Le dossier de la jeunesse, abord� lors de la deuxi�me session ordinaire de l�APW, a fait l�objet d�interventions �muscl�es� de la part des �lus. L��lu MSP, Rachid Belajila, est intervenu au sujet des logements haut standing, F4 et F5, qui seront implant�s au sein du stade du 20- Ao�t-55, dont les travaux de restauration ne sont pas encore achev�s alors qu�ils ont �t� lanc�s depuis plusieurs ann�es. Ce projet immobilier est chapeaut� par l�agence fonci�re de la wilaya de Skikda. L�intervenant a �galement soulign� l�abandon des courts de tennis de Skikda et de la station baln�aire de Larbi Ben-M�hidi. Le plus grave est que les vestiaires de celui de Skikda, jouxtant le stade du 20-Ao�t, sont squatt�s par des familles depuis trois ann�es, sans que cela �meuve personne. Il a �galement soulign� le fait de construire les locaux commerciaux dans le cadre du programme pr�sidentiel au niveau du stade de Larbi Ben-M�Hidi, alors que des gradins auraient �t� plus appropri�s. Enfin, ce membre de l�APW a recommand� d�organiser un jubil� de Madjid Saheb, ancien joueur de la JSMS et du CSC. La s�ance a �t� ponctu�e par le rappel de quelques-unes des prouesses footballistiques de ce dernier. Dans le m�me contexte, il a d�nonc� des lacunes pr�valant dans le secteur. Un �lu FLN, Ayachi Ahmed, a soulev� le probl�me, toujours pendant, de l�inauguration du Centre de loisirs scientifiques, situ� au niveau de l�ex-Monoprix. Etonnant le fait d�allouer 9,5 milliards de centimes pour le r�am�nagement de l�ex-Monoprix et envisager le lancement des formations et des initiations au profit des jeunes dans diff�rentes sp�cialit�s, pour ensuite laisser l��difice ferm� avec des �quipements ayant co�t� des milliards se d�grader. Au terme de cette s�ance, une �lue FLN, Djazira Djeffal, a eu le m�rite de rappeler que la piscine olympique de la station baln�aire de Larbi Ben-M�hidi n�a pas toujours �t� restaur�e en d�pit des milliards allou�s et des maintes promesses de son ouverture. La derni�re en date �tait fix�e au 5 ao�t 2006. L�inauguration de cette structure devait se faire dans le cadre de la c�l�bration du 44e anniversaire de la f�te de l�Ind�pendance, deux ans apr�s, on est encore � la recherche de la meilleure mani�re de reconstruire le mur de cl�ture affaiss� il y a une ann�e. A noter que deux symboles de la ville de Skikda, le stade communal du 20-Ao�t 55 et la piscine Larbi Ben-M�hidi, sont dans un �tat de d�gradation tr�s avanc�, et ce depuis des ann�es. La prise en charge d�une mani�re efficace des stades communaux, eu �gard � l�importance qu�ils requi�rent en mati�re de canalisation de jeunes et de d�veloppement des sports collectifs, garantir le gardiennage des stades de proximit� (Mateco) afin de pr�server l�un des meilleurs acquis de la wilaya, la cr�ation de clubs de football et leur dotation en ressources financi�res n�cessaires. Elles s�ajoutent aux diff�rentes recommandations sanctionnant le rapport �labor� par la commission des affaires sociales et sportives. Parmi lesquelles il convient de signaler la r�alisation de piscines semi-olympiques dans les r�gions �loign�es du littoral (Oum Toub, Sidi- Mezghiche�.), l�encouragement des sports nautiques et de l��quitation, la dotation du chef-lieu de wilaya d�une salle d�une capacit� de 3 000 places minimum pour les grandes manifestations sportives, l�incitation des op�rateurs �conomiques publics et priv�s � contribuer au d�veloppement du sport, la r�alisation d�une maison de jeunes d�une tr�s grande capacit� au niveau du cheflieu de wilaya, le renforcement de l�encadrement des structures de jeunes en recrutant des �ducateurs et des p�dagogues sp�cialis�s. Pour une fois, le wali n�a pas voulu r�pondre aux questions des �lus, dont celles li�es au projet immobilier au stade du 20-Ao�t 55, qui suscite de fortes interrogations citoyennes. C�est le DJS, fra�chement install�, qui a tent�, en pr�sentant exhaustivement les grands axes de d�veloppement et les perspectives du secteur, de faire bonne figure. Il aura laiss� l�assistance sur sa faim en omettant de r�pondre aux pr�occupations des �lus.