Les chemins communaux demeurent le cheval de bataille des pouvoirs publics. Les �lus ont justement propos� de les classer en chemins de wilaya, afin d�assurer leur prise en charge dans le cadre des programmes centralis�s et d�centralis�s. Prendre en charge d�une mani�re effective la d�gradation tr�s avanc�e des chemins communaux, redynamiser les projets d�am�lioration urbaine notamment dans leur volet relatif aux routes, assurer le contr�le, le suivi et l�entretien permanent des travaux routiers selon les normes internationales, lancer des �tudes approfondies en vue du traitement des cas r�p�t�s des glissements de terrain (Harrouche, Laghdir�), r�alisation d�une double voie reliant Harrouche � Annaba, sur une distance de 60 km, acc�l�rer l�inscription et la r�alisation de projets vitaux dans la wilaya de Skikda, tels le tunnel Bouyala 500- logements, la tr�mie de la cit� des All�es du 20-Ao�t- 55, la double voie reliant Bouyala � l�avenue Bachir- Boukadoum, modernisation de la RN43 reliant Skikda � Tamalous et r�alisation d�un tunnel au-dessous de Staiha, r�alisation d�un pont entre la voie ferr�e et la cit� de Merdj Eddib. Telles sont les principales recommandations du rapport �labor� par la commission des �quipements et d�am�nagement urbain de l�APW, li� au secteur des routes et pr�sent� lors de la 4e session ordinaire tenue les 30 et 31 d�cembre dernier. Dans son introduction, le rapport pr�sente le r�seau routier par les chiffres : 2 588 km r�partis de la mani�re suivante : 328 km de routes nationales, 589 de chemins de wilaya et 1 671 km de chemins communaux, cela sans compter les routes urbaines, c�ti�res et les autoroutes. Aussi, les routes nationales sont au nombre de 11 et les chemins de wilaya sont estim�s � 22, alors qu�aucune statistique au sujet des chemins communaux n�a �t� signal�e. Le degr� de d�gradation varie d�une cat�gorie � une autre. La plus avanc�e est, sans conteste, celle des chemins communaux, 70% sont dans un piteux �tat, soit 1 170 sur 1 671 km. La situation d�ficitaire dans laquelle se trouve la plupart des communes de la wilaya en est la cause. La palme est d�cern�e aux routes nationales, 90,25% sont en bon �tat, 9,75% en �tat moyen et 0% dans un mauvais �tat. En revanche, la situation des chemins de wilaya : 68% dans un bon �tat, 10,5% en �tat moyen et 21,5% dans un �tat d�grad�. En deuxi�me lieu, il est fait r�f�rence aux op�rations inscrites durant les ann�es 2005, 2006, 2007 et 2008. Dans le cadre du PCSC (Plan compl�mentaire de soutien � la croissance), 52 op�rations ont �t� inscrites pour un montant global de 23 888 480 000 DA (plus de 2 300 milliards de cts). Le taux de consommation des cr�dits de payement a atteint 13 280 258 000 DA (plus 1 300 milliards de cts). Quinze op�rations d�un co�t de 5 543 830 000 DA (plus de 550 milliards de cts) ont �t� �galement lanc�es au titre du programme normal. Le taux de consommation a atteint les 74%, soit 4 125 509 000 DA (plus de 412 milliards de cts). Le rapport rel�ve �galement l�imp�ratif d�entretenir constamment les ouvrages d�art, � travers la r�novation des joints, la g�n�ralisation des maisons de cantonniers dans l�ensemble des da�ras de la wilaya. Outre cela, il est recommand� la prise en charge des accotements, l�entretien et la restauration des plaques de signalisation, l�entame des op�rations de reboisement sur les bords des routes. Les interventions dans la salle ont atteint le nombre de 26, les �lus accordant beaucoup d�int�r�t au dossier. La situation dans les r�gions d�sh�rit�es est pr�occupante. Comme de coutume, c�est le massif de Collo qui s�est taill� la part du lion. Les chemins communaux demeurent le cheval de bataille des pouvoirs publics. Les �lus ont justement propos� de les classer en chemins de wilaya, afin d�assurer leur prise en charge dans le cadre des programmes centralis�s et d�centralis�s. Aussi paradoxal que cela puisse para�tre, m�me les CC de la commune de Skikda, pourtant en bonne sant� financi�re, ne sont pas exemptes de critiques, les automobilistes locaux en savent quelque chose. En r�ponse, le wali pr�sentera le bilan du secteur. Plus d�actualit�, car intervenant quelques semaines apr�s l��laboration du rapport de l�APW, ce dernier affiche les avanc�es enregistr�es depuis 2005. L��tat du r�seau routier au 20/11/2008 se pr�sente de la mani�re suivante : sont en bon �tat 93,3% des routes nationales, 68% des chemins de wilaya et 27% des chemins communaux. En moyen �tat 6,7% des RN, 10,5% des CW et 20,5% des CC, alors qu�en �tat d�grad� 0% des RN, 20,5% des CW et 52,5% des CC. Le bilan physique couvrant la m�me p�riode �num�re � 743 km (210 km de RN, 246 km de CW et 284 km de CC) r�alis�s et r�ceptionn�s. D�autre part, 137,3 km (39 km de RN, 56,8 km de CW et 41,5 km de CC) sont en cours de r�alisation. Les perspectives du secteur se chiffrent en 4 043 milliards de cts, destin�s � 39 op�rations pour la p�riode 2009-2013. Apr�s un d�bat de pr�s de trois heures, il n�en demeure pas moins que beaucoup de questions restent pendantes. Parmi elles, le sort de l��changeur de Hamrouche Hamoudi, qui s�est amput� d�une partie de sa forme. L�ouvrage devait avoir la forme du chiffre 8, il n�a eu � sa livraison que celle du chiffre 6. Un point soulev� par un �lu Hamas, lors de la premi�re session de l�APW, tenue au d�but du mandat de cette institution issue des locales du 29 octobre 2007. � cette �poque, le wali avait promis d�engager les mesures qui s�imposent. Une ann�e apr�s, on attend toujours malgr� l�appel r�it�r� de l��lu. Za�d Zoheir 5 milliards de centimes pour le nouveau si�ge de l�Assembl�e populaire de wilaya Un nouveau si�ge pour l�APW de Skikda. Le montant initial est de l�ordre de 5 milliards de centimes, destin�s � couvrir les frais de l��tude, a �t� adopt� au titre du budget pr�visionnel 2009, lors de la 4e session ordinaire de l�APW. Le terrain affect� au projet se situe en face de la direction de l�industrie et des mines, dans le hangar communal appel� Dar la Marocaine. L��difice sera, selon les pr�visions, de type R+3. Un sous-sol et trois �tages en seront les parties constituantes. Le premier �tage sera r�serv� � la salle de d�lib�rations et aux bureaux des commissions de l�APW. Le deuxi�me sera compos� de bureaux et de salles de r�union. Le troisi�me sera, quant � lui, destin� � abriter le cabinet et le bureau du P/APW. L��tude sera lanc�e incessamment. Il est attendu la r�servation d�une autre enveloppe financi�re d�gag�e par le ministre de l�Int�rieur et des Collectivit�s locales, au titre du FCCL ou autres formules de financement. Par ailleurs, en cas de n�cessit�, le budget suppl�mentaire 2009, qui sera adopt� en mars, se chargera de r�gulariser la situation pendante. Au total, il est pr�vu un montant de l�ordre de 20 milliards de centimes pour la r�alisation du nouveau si�ge. On envisage �galement de r�server une partie extensible au sein de l�un des �tages. L�objectif recherch� est � caract�re anticipatif : construire le plus grand nombre possible de bureaux pour les �lus dont le nombre pourrait augmenter dans les ann�es � venir, et ce, en fonction de la d�mographie galopante de la population skikdie. Cette nouvelle dotation infrastructurelle visera l�am�lioration des conditions de travail des �lus. Elle vient �galement en appoint des travaux de r�habilitation, d�am�nagement, d�entretien et d�approvisionnement en eau potable qui ont �t� engag�s dans le cadre du relookage au niveau de l�actuel si�ge. Une odeur de peinture fra�che a longtemps nargu� les narines des citoyens ! Des travaux qui ont relativement mis un terme � la d�gradation cumul�e du si�ge, pourtant implant� dans la �p�riph�rie du pouvoir�, � la place du 24- F�vrier, en aval de la b�tisse abritant la wilaya. En effet, et n�ayant nullement l�intention de tirer sur les ambulances, depuis une d�cennie, l�APW avait l�un des �difices les plus d�grad�s : probl�me d�approvisionnement en eau potable, manque d�hygi�ne et autres facteurs indignes de la premi�re institution �lue de la wilaya. De plus, les conditions de travail �taient et sont toujours difficiles. Les commissions n�ont pas o� se r�unir, les vice-pr�sidents ne disposent pas de secr�taire, les bureaux sont exigus�