Fin de parcours donc pour les Kabyles. La v�rit� du terrain, si particulier � l�Afrique, a tranch� : la JSK n�avait pas les moyens pour emp�cher l�Etoile du Sahel de jouer sa seconde finale africaine de suite, et ce m�me si sur le plan du jeu, lorsque les Kabyles l�ont voulu, ils ont rudement secou� cette �quipe de l�Etoile qui, en fin de compte, n��tait pas franchement plus m�ritante que les n�tres. D�s le coup d�envoi de cette ultime rencontre, qui a pris les allures de finale du groupe B, il est apparu clair qu�il allait �tre vraiment difficile aux Canaris de faire autre chose que de subir le poids du match en raison de l�option retenue, puisque, � la JSK, on a d�cid�, contre toute attente, de se passer des services d�un joueur � vocation offensive, celui-l� m�me qui n�aurait sans doute pas permis � J�mal d�avoir autant de libert� que lorsqu�il est mont� aux avant-postes pour reprendre le ballon du but qui allait compliquer la t�che aux Kabyles. Un sch�ma de jeu qui faisait que les deux joueurs de flanc, Amaouche et Oussalah, devaient se d�brouiller comme ils le pouvaient pour alimenter le plus offensif des milieux de terrain, Berramla. La JSK, pour ainsi dire, n�a pas totalement utilis� les moyens de jouer ses chances, comme elle se devait. En plus de cet arbitrage qui avait d�cid�, malheureusement comme cela se passe souvent sur les terrains d�Afrique, d�attendre les Alg�riens au tournant, en leur empoisonnant la vie jusqu�au bout. Mais, il faut reconna�tre que d�j�, sans ces petits coups de pouce d�un arbitre libyen, qui a su comment mettre les nerfs des Alg�riens en pelote, les Etoil�s du Sahel ont tir� au maximum profit de la largesse tactique qu�on leur a offert durant la premi�re partie du match. A l�arriv�e, comme lors des deux pr�c�dents d�placements � Khartoum puis Kumasi, c�est sur une �norme frustration que s�est achev�e la sortie des hommes de Youn�s Ifticen. Une frustration qu�ont d� ressentir d�abord les joueurs eux-m�mes, parce que, � chaque fois qu�ils haussaient le ton, sans �taler leur meilleur football qui, plus est leur permettait d�arriver � prendre de court cette �quipe de l�Etoile qui, elle, semble souffrir des d�parts massifs de joueurs ayant fait la renomm�e du club jusqu�� la saison derni�re. Leur m�rite, contrairement aux Canaris, c�est d�avoir su se montrer ultrar�alistes quand il le fallait, comme ils l�ont �t� lors de la pr�c�dente journ�e, pour r�ussir l�exploit d��tre la seule �quipe � avoir ramen� un point de l�ext�rieur, du stade Baba-Yara de Kumasi, face � l�Ashanti Kotoko (2-2). Ce petit point qui a fait la diff�rence entre les quatre �quipes. Ce petit point que la JSK n�a pu r�colter, bien qu�elle ait su trouver l��nergie pour faire douter l�Etoile, qui doit une fi�re chandelle � cet arbitre dont le football libyen ne doit pas �tre fier. Ainsi donc s�ach�ve le parcours de la JSK, dont les dirigeants, le pr�sident Hannachi en tout premier lieu, ont d� tirer de nombreux enseignements. A commencer par celui relatif � l�effectif, lequel doit �tre imp�rativement enrichi avec des joueurs � vocation offensive, si l�on veut faire mieux durant la prochaine campagne continentale en Ligue des champions et, dans l�imm�diat, r�pondre aux exigences relatives aux affaires internes o� les Kabyles sont loin de donner l�image d�une �quipe qui d�fend son titre. Azedine Maktour FICHE TECHNIQUE Sousse, stade olympique, temps doux , pelouse en bon �tat, arbitrage de M. Jamal Mbaya (Libye) assist� de Foued Maghrabi (Libye) et Nasreddine Grine (Libye). Commissaire au match : Mohamed Moufid (Maroc). Avertissements : Meftah, Dehouche et Boukria (JSK), Abdenour, Nefkha (ESS). Expulsions : Maroci et Meftah (JSK). ESS : Mathlouti, Belradia, Bejaoui, Felhi, Jmal, Nefkha, Abdenour, Gharbi (Bennasr), Mosrati (Mida), Opara (Jedaied), Bukari. Entra�neur : Michel Decastel. JSK : Chaouch, Meftah, Boukria (Douicher), Demba, Coulibaly, Dahouche, Cherif, Maroci, Berremla (Bensa�d), Oussalah et Amaouche (Boudjelid). Entra�neur : Youn�s Iftic�ne.
La presse tunisienne salue la qualification des Etoil�s L��quipe tunisienne de l�Etoile sportive du Sahel (ESS) s�est qualifi�e samedi soir pour la finale de la coupe de la CAF, aux d�pens de la JS Kabylie, �assurant ainsi l�essentiel� pour elle, �mais sans convaincre�, commente ce dimanche le journal tunisien La Presse. �L�important, c��tait de gagner pour se qualifier. C�est fait. La mani�re, elle, n�a pas convaincu�, �crit le quotidien pour qui �l�Etoile a pein� dans ce match. Pour La Presse, �l�Etoile a pein� pour faire la diff�rence et n�eut �t� Mathlouti (gardien de but de l�ESS) dans un grand jour, la t�che aurait �t� probl�matique�. �Pourtant, les Sah�liens ont bien d�but� la partie�, inscrivant un premier but au bout d�une dizaine de minutes de pressing. On s�attendait � ce que les prot�g�s de Decastel (entra�neur de l�ESS) persistent dans leurs assauts, mais c�est tout le contraire qui s�est produit�, estime La Presse. �Jusqu�� la fin de la premi�re p�riode, les Sah�liens, curieusement, ont subi le jeu de l�adversaire qui a su occuper le milieu du terrain�, poursuit le journal, reconnaissant qu�avec une �organisation offensive bas�e sur la pr�sence de quatre attaquants, les Kabyles n�ont pas laiss� la possibilit� aux joueurs de l�ESS de contr�ler la partie, tant ils �taient efficaces dans le pressing�. �Trente minutes durant, les Alg�riens ont su man�uvrer et porter le danger devant la cage de l�Etoile�, �crit le quotidien. La JS Kabylie a entam� la deuxi�me p�riode �avec davantage de d�termination, malgr� l�inf�riorit� num�rique (expulsion de Maroci)�, poursuit La Presse, en soulignant que �durant presque toute la seconde p�riode, les Lions du Djurdjura se sont r�solument port�s � l�attaque, � la recherche du but de l��galisation �, �mettant � mal la ligne d�fensive sah�lienne qui jouait � 20 m�tres de sa cage et ne parvenait que difficilement � relancer la machine, tant l�entrejeu �tait d�faillant�. Selon le journal tunisien, �l�Etoile ne pouvait rien faire collectivement parlant�, et misa sur �l�exploit individuel qui allait venir des pieds de Nefkha qui a su provoquer et transformer un penalty (90�+2)�. L�ESS rencontrera en finale de la CAF le vainqueur du match ayant oppos� hier soir, � Sfax, les deux autres �quipes tunisiennes, le CS sfaxien et le Club africain.
D�clarations express Moh-Cherif Hannachi (pr�sident de la JSK) : �Les joueurs ont montr� de tr�s belles facettes de jeu et ont domin� une bonne partie du match, qui a �t� fauss� par un arbitrage qui est loin d��tre impartial. Cueillie � froid par un but encaiss� d�s le premier quart d�heure de jeu, l��quipe est revenue progressivement dans le jeu et a su porter � plusieurs reprises le danger dans le camp adverse, avant que l�arbitre ne vienne gratifier les Etoil�s d�un penalty imaginaire aux derni�res minutes de jeu, et ainsi g�cher la partie.�. Youn�s Iftic�ne : �Je tiens d�abord � d�plorer la tournure que l�arbitrage a conf�r�e � la rencontre en faussant carr�ment sa physionomie. Je dirais aussi que mes joueurs ont p�ch� par exc�s de pr�cipitation devant les buts adverses. On est venu pour arracher la qualification. L��quipe a bien tourn�, m�me si nous avons encaiss� un but � froid. Mais nous avons surtout p�ch� par exc�s de pr�cipitation. Les joueurs ont confondu vitesse et pr�cipitation. Nous avons eu de nombreuses occasions. On s�est pr�cipit� et les joueurs n�ont pas fait preuve de sang-froid au moment de concr�tiser, surtout en deuxi�me p�riode de jeu. N�anmoins, l��quipe a montr� qu�elle avait des ressources. L�avenir est devant elle.� Cherif Abdeslam (capitaine de la JSK) : �Je suis �videmment d��u par le r�sultat de la rencontre qui ne refl�te pas tout � fait la physionomie de ce match, au cours duquel nous avons d�velopp� un bon football et montr� qu�on n��tait pas arriv� par hasard � ce stade de la comp�tition. On aurait pu aller au bout de l�aventure n�eut �t� ce sort injuste.� Michel Decastel (entra�neur de l�ESS) : �La JSK est l��quipe qui nous a fait le plus souffrir, surtout lors de la deuxi�me mi-temps. Ce n��tait pas �vident pour l�ESS de se qualifier. Nous avons eu beaucoup de mal � g�rer la pression exerc�e sur notre effectif par la formidable formation de la JSK. N�anmoins, mon �quipe m�rite sa qualification en finale et devra montrer un autre visage si toutefois elle veut triompher.� Mo�z Driss (pr�sident de l�ESS) : �Le match a �t� d�une bonne facture. D�ailleurs, les matches entre l�ESS et la JSK, entre les �quipes tunisiennes et alg�riennes, ont de tout temps �t� relev�s et tr�s disput�s.�
CLASSEMENT AFRICAIN DES CLUBS La JS Kabylie 8e La JS Kabylie occupe la 8e place, avec un total de 35 points, au classement africain des clubs, publi� hier sur le site officiel de la Conf�d�ration africaine de football. La premi�re place est toujours propri�t� du club �gyptien El-Ahly, qui a ajout� quatre points � son capital apr�s sa qualification samedi � la finale de la Ligue africaine des clubs champions aux d�pens des Nig�rians d'Enyimba. Avec 72 points, El-Ahly devance l'ES Sahel qui, avec 50 points, a supplant� Zamalek d'Egypte, au lendemain de sa qualification, samedi face � la JSK, en finale de la Coupe de la CAF. Classement des 10 premiers clubs avant les finales (Ligue des champions et Coupe de la CAF) : 1- El-Ahly du Caire 72 points 2- ES Sahel 50 pts 3- Zamalek (Egy) 48 pts 4- Ashanti Kotoko (Gha) 44 pts 5- Esp�rance de Tunis 42 pts 6- Asec Mimosa (CIV) 42 pts 7- Canon Yaound� (CAM) 36 pts 8- JS Kabylie (Alg) 35 pts 9- Hearts of Oak (Gha) 31 pts 10-Africa Sport (Civ) 30 pts.
LIGUE DES CHAMPIONS D'AFRIQUE El-Ahly (Egypte) - Coton Sport (Cameroun) en finale L'�quipe �gyptienne d'El-Ahly a battu en demi-finale retour de la Ligue des champions d'Afrique, samedi au Caire, la formation nig�riane d'Enyimba par le score de 1 � 0 (mi-temps,1-0). Le but de la victoire d'El-Ahly a �t� l��uvre de Flavio Amado � la 26e minute de jeu. El-Ahly, qui � l'aller avait fait match nul (0- 0) � Aba contre Enyimba, affrontera en finale le club camerounais de Coton Sport qui a battu en demi-finale (retour) la formation zimbabw�enne de Dynamos par 4 � 0 (mi-temps 1-0) samedi � Garoua. Lors du match aller, Coton Sport l'avait emport� par 1-0.