Depuis plus d�une vingtaine de jours, Sidi- Bel-Abb�s, contrairement aux ann�es pr�c�dentes, a �t� g�n�reusement arros�e avec une pluviosit� qui r�pondrait largement aux besoins hydriques de la population pendant toute une ann�e. En effet, presque quotidiennement, d�importantes chutes de pluie s�abattent sur la capitale de la Mekerra, faisant la joie des agriculteurs et le malheur des mal log�s et engendrant la grogne des conducteurs. Dans la journ�e de vendredi dernier, la localit� de A�n-El-Berd a v�cu des moments difficiles avec l�inondation de la RN 13 reliant Sidi Bel-Abb�s � Oran, qui a �t� coup�e � la circulation pendant plusieurs heures, et de plusieurs habitations. Sidi-Brahim a �t�, elle aussi, envahie par des coul�es de boue qui ont rendu le mouvement de la population tr�s difficile. La route nationale 96 reliant Sidi Bel- Abb�s � A�n-T�mouchent a �t� �galement coup�e � la circulation. Au chef-lieu de wilaya de Sidi-Djilali a �t� isol� du centre-ville, l��changeur situ� � l�entr�e de ce quartier a �t� inond� par les eaux. Plus loin, � proximit� du quartier le Rocher, le fameux tunnel r�alis� il y a peu d�ann�es a �t� envahi par les eaux rendant toute circulation impossible, fort heureusement l�autre tunnel n�a pas connu ce genre de d�sagr�ment. Les esplanades et chauss�es des environs de la cit� des 400 logements, dans le quartier Sidi-Djillali, ont �t� envahies par les eaux, emp�chant les locataires de quitter leurs logements. Des t�moins affirment avoir eu de l�eau jusqu�aux genoux dans la rue. Dans la soir�e de mardi dernier, dans la localit� de Tabia, plus d�une vingtaine d�habitations v�tustes ont �t� inond�es, ce qui a provoqu� la col�re des mal log�s qui se sont rassembl�s devant le si�ge de l�APC pour exiger leur recasement. Rassemblement qui a �t� marqu� par un grave incident avec la tentative de suicide d�un sinistr� qui voulait s�immoler en s�aspergeant d�essence. Ce dernier a �t� �vacu� vers les UMC du CHU de Sidi-Bel-Abb�s. Partout sur le territoire de la wilaya, les eaux de pluie ont plus ou moins perturb� le quotidien des Bel- Ab�siens. Certes les pluies sont tr�s importantes, mais il n�en demeure pas moins que les inondations sont souvent dues aux regards obstru�s, ce qui a mis en �tat d�alerte les diff�rentes directions de la wilaya pour parer au pire avec un ciel qui ne cesse de gronder et l�oued Mekerra qui est en crue, laissant planer une menace, m�me si l�on sait que son cours a �t� d�vi� il y a quelques ann�es. Les services de s�curit� et la Protection civile sont partout pr�sents pour assister les populations en d�tresse et r�tablir la circulation.