Les pays de l�OCDE et leurs entreprises doivent prendre des mesures plus �nergiques pour lutter contre la fraude et le gaspillage dans les march�s publics, comme la construction de nouvelles �coles ou de routes, qui co�tent des milliards de dollars chaque ann�e aux contribuables, selon l�OCDE, dans un communiqu� rendu public le 31 octobre 2008. Les pouvoirs publics doivent emp�cher les entreprises de surfacturer et de tricher dans les contrats. Ils doivent expliquer aux contribuables pourquoi, par exemple, un nouveau pont est n�cessaire et combien il va co�ter, et doivent veiller � ce que les fournisseurs m�nent les projets � bien en respectant les budgets. Face aux pressions budg�taires �normes que les gouvernements subissent � mesure que les suppressions d�emplois se multiplient sur fond de crise financi�re, il est d�autant plus urgent de tirer le meilleur profit possible des investissements r�alis�s. Ces recommandations figurent parmi les nouveaux principes de l�OCDE pour renforcer l�int�grit� dans les march�s publics, qui font partie d�une initiative plus large de l�OCDE ayant pour objectif de lutter contre la corruption et d�am�liorer la gouvernance. Obligation de rendre compte Ces dix principes (voir encadr� ci-dessous) doivent aider les dirigeants � d�finir des lignes directrices pr�cises pour la gestion des contrats publics. Ils reposent sur quatre axes principaux : la transparence, une gestion efficace la pr�vention des pratiques r�pr�hensibles, de la fraude et de la corruption, ainsi que l�obligation de rendre compte et les contr�les. Les pays de l�OCDE rendront compte des progr�s accomplis dans la mise en �uvre de ces principes en 2011. Ceci servira �galement � l��valuation comparative de pays non membres dans le cadre des processus d�adh�sion et d�engagement renforc�. Une liste de v�rification donnant des conseils pratiques pour la mise en application de ces r�gles est disponible sur le site Internet de l'OCDE. Les r�gles ont �t� �labor�es en consultation avec un large �ventail d�experts des secteurs public et priv� de pays membres et non membres de l�OCDE, ainsi qu�avec des repr�sentants de la soci�t� civile et d�organisations internationales, notamment les Nations unies et l�Organisation mondiale du commerce. Djilali Hadjadj Pour en savoir plus concernant les travaux de l�OCDE sur l��thique et la lutte contre la corruption dans le secteur public, on peut se r�f�rer au site web suivant : www.oecd.org/gov/ethicswww.oecd.org/gov/ethics