La justice n�a pas tranch� hier dans la saisine en r�f�r� d�heure � heure relative � l�appel � la gr�ve lanc� par la Coordination des syndicats des ports pour les 24 et 25 du mois en cours. La section des r�f�r�s de la chambre administrative de la cour d�Alger a d�cid� du renvoi de l�affaire � apr�s-demain. Abder Bettache - Alger (Le Soir) -Il y avait foule hier � la salle d�audience num�ro 5 au troisi�me �tage de la cour d�Alger. C�est � ce niveau que sera examin�e la saisine introduite par la direction g�n�rale de l�Entreprise portuaire d�Alger (EPAL) au sujet des deux journ�es de protestation auxquelles a appel� la Coordination nationale des syndicats des ports. Partie prenante de la Coordination nationale des syndicats des ports (CNSP) affili�e � l�UGTA, les animateurs du syndicat du port d�Alger �taient convoqu�s � la cour d�Alger pour r�pondre des accusations port�es � leur encontre par l�employeur. �L�ill�galit� de l�appel � la gr�ve� ou encore �la non-reconnaissance statutaire de la coordination� sont pour la direction g�n�rale de l�Entreprise portuaire d�Alger autant d�arguments � m�me d��invalider la d�marche� initi�e par les repr�sentants des travailleurs. Or, contre toute attente, le magistrat en charge de l�affaire enr�l�e sous le n� 2366 d�cide de son renvoi au lundi 24 novembre � 9h 30 min. Une date qui co�ncidera avec le d�but du mouvement de protestation (24 et 25), si cette derni�re vient � �tre observ�e par les 3 200 travailleurs du port d�Alger. Cette d�cision de renvoi a soulev� des interrogations chez le premier responsable du syndicat d�entreprise du port d�Alger, M. Abb�s, qui a vu un grand �lan de solidarit� s�organiser � son profit. En effet, une centaine de dockers, des repr�sentants des unions locales de la capitale, des membres du secr�tariat de l�union de wilaya, des responsables de partis politiques � l�image de MM. Salhi Chawki du PST, de Hocine Ali du MDS, du d�put� du RCD Ali Brahimi, des avocats, des animateurs d�organisations syndicales autonomes, des collectifs de femmes et d��tudiants, ont tenu � faire le d�placement � la cour d�Alger pour exprimer leur solidarit� avec les repr�sentants des dockers. Me Hocine Zehouane, avocat des repr�sentants des travailleurs, s�est dit �confiant� quant � la d�marche initi�e en consid�rant �que dans cette affaire, il n�y a pas mati�re � r�f�r�. Pour rappel, outre la saisine de la justice par l�employeur pour �invalider� les deux journ�es de protestation, le secr�tariat national de l�UGTA a d�cid�, pour sa part, �d�annuler les deux journ�es de protestation� en s�engageant � � trouver des solutions aux revendications socioprofessionnelles des travailleurs �. A. B.