Une assemblée générale se tiendra, aujourd'hui à 10 heures, au Centre Pierre et Marie Curie (Cpmc) de l'hôpital Mustapha Bacha. La grève enclenchée par les syndicats autonomes de la Fonction publique s'est poursuivie, hier, pour la deuxième journée consécutive. La participation des travailleurs a augmenté le deuxième jour de protestation. C'est ce qu'a indiqué, hier, lors d'une conférence de presse, le porte-parole de la Coordination des syndicats autonomes, M.Meziane Meriane. «L'adhésion des fonctionnaires au débrayage était massive», a affirmé le conférencier. M.Meriane s'est félicité du taux de suivi de la grève nationale décrétée dans la Fonction publique, tous secteurs confondus, qui a dépassé, selon ses estimations, les 80% au niveau des 48 wilayas. Mais la réalité du terrain est tout autre. Une évaluation générale de ce mouvement sera faite demain à 11 heures par les représentants des douze syndicats autonomes, au siège de l'Unpef, a annoncé M.Meriane. En outre, il dira que deux syndicats de la santé se sont présentés, hier, devant le tribunal d'Alger à la suite d'une plainte déposée par le département de Amar Tou. Il s'agit du Syndicat des maîtres-assistants en sciences médicales et celui des professeurs et docents. Cependant, la décision de justice ne leur a, jusqu'à présent, pas été notifiée tout comme les autres syndicats de la santé. «Le mouvement de protestation va ainsi se poursuivre aujourd'hui encore pour tous les secteurs», a lancé le conférencier. Le département de Amar Tou a, pour rappel, déposé plainte, samedi dernier, en référé contre les cinq organisations syndicales du secteur, à savoir le Snpssp, le Snpsp, le Snmasm, le Snpdsm et le Snapsy. Il a annoncé dans un communiqué que, statuant en référé, la chambre administrative de la cour d'Alger a déclaré illégal l'appel à la grève lancé par les cinq syndicats. Ces derniers n'arrivent pas à expliquer l'attitude de leur tutelle «qui était la seule, parmi les autres départements ministériels, à entreprendre une action en justice contre les syndicats». Pour Meziane Meriane, cette grève est la conséquence de l'érosion du pouvoir d'achat des fonctionnaires ainsi que de l'inflation galopante, laquelle rend insignifiantes les augmentations des salaires décidées par les pouvoirs publics. Notons qu'une assemblée générale se tiendra, aujourd'hui à 10 heures, au Centre Pierre et Marie Curie (Cpmc) de l'hôpital Mustapha Bacha.