La mission euro-parlementaire, qui devait se rendre dans le territoire sahraoui occup�, s�est vu, pour la quatri�me fois, opposer une presque fin de non-recevoir. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari D�s l�installation de cette commission ad hoc, compos�e des diff�rents groupes parlementaires europ�ens, l�on sentait et savait que Rabat �tait plus que g�n� pour cette intrusion d�mocratique au Sahara occidental occup�. Le Maroc, tanc� et d�nonc� r�guli�rement pour les graves atteintes aux droits de l�homme, et notamment ceux de l�homme sahraoui, a toujours cherch� � nier l��vidence en vendant au reste du monde une image d�un Sahara occidental paisible et pacifi�, vivant en toute qui�tude sa marocanit�. Les r�alit�s et les faits sont, bien �videmment, autres. Et les eurod�put�s le savent si bien que, pour cette fois-ci, ils ont pr�f�r� le report de leur visite � janvier 2009. Plut�t que d�accepter le programme qui leur a �t� propos� par les autorit�s marocaines. Le comit� ad hoc europ�en, intronis� en 2005 lors d�une s�ance pl�ni�re � Strasbourg, n�a pu, rappelons-le, effectuer, depuis cette date, sa mission. Le Maroc pr�textant � chaque fois une raison ou une autre pour invalider l�enqu�te du Parlement europ�en. L�an dernier, Rabat �tait all� jusqu�� vouloir interf�rer dans le choix des eurod�put�s. Par ailleurs, la premi�re partie de la mission (visite dans les campements sahraouis � Tindouf) a eu lieu sans aucune entrave de la part du Polisario et de la R�publique sahraouie. Ceci explique peut-�tre cela. En janvier 2009, nul doute que Rabat invoquera un autre pr�texte pour invalider la mission de Bruxelles. Entre-temps, l�Intifadha dans le Sahara occup� enfle et prend de l�ampleur...