T�t dans la matin�e de jeudi, les habitants de la rue Colonel Amirouche (ex-Jules-Ferry) ont �t� surpris par une forte d�flagration ressemblant � une explosion. Ils d�couvriront qu�il s�agissait, en fait, de l�effondrement du toit d�un show-room d�exposition de voitures neuves. C��tait, en r�alit�, une grande partie de la dalle qui couvrait le garage du concessionnaire automobile de Mercedes-Benz, au rez-de-chauss�e de leur immeuble. Juste avant l��croulement des piliers, la centaine de familles que constitue l�immeuble fut �vacu�e. Amel B. - Oran (Le Soir) - Selon les �l�ments de la Protection civile, les d�g�ts �taient impressionnants. Heureusement, aucune victime n��tait � d�plorer. On saura que pr�s d�une dizaine de voitures, sur une vingtaine expos�es dans ce show-room, ont �t� s�rieusement endommag�es. L�enl�vement du reste des v�hicules n�a �t� rendu possible qu�avec l�aide du service technique de la commune, qui a utilis� des marteaux- piqueurs pour d�gager les v�hicules qui se trouvaient sous les d�combres. Les service de s�curit� ont vite quadrill� le p�rim�tre, non seulement par crainte d�effondrement des habitations mitoyennes � ce garage, mais �galement par peur d�une explosion de gaz. Il fallait, en outre, g�rer la col�re des citoyens, lesquels ne savaient pas si leurs proches s�en �taient sortis indemnes. Les occupants de l�immeuble sont rest�s sur les trottoirs, en attendant l�expertise du CTC dans le but d��tablir un diagnostic pr�cis sur l��tat de leur b�timent apr�s l�effondrement de cette dalle. Selon le propri�taire du garage, la superficie de la dalle qui s�est effondr�e est estim�e � environ 800 m2. Ce dernier se d�fend des accusations, port�es � son encontre et qui laissent supposer que ce sont les travaux, qu�il a effectu�s r�cemment au niveau de son garage, qui auraient fragilis� la structure de tout l�immeuble et les piliers. N�anmoins, en attendant une enqu�te plus minutieuse, l�origine de cet affaissement reste m�connue. Ce qui est certain, c�est le fait que le pire a �t� �vit� de justesse, car l�immeuble, construit dans les ann�es 1950, qui se situe au-dessus du garage, regroupe pas moins d�une centaine de familles. Jusqu�� tard dans la nuit de jeudi, les camions s�affairaient � d�gager du showroom un grand amas de gros blocs de pierre. Les citoyens, eux, attendent plus de rassurance pour pouvoir regagner leurs foyers, sans avoir la peur au ventre � chaque bruit, � chaque secousse.