Lors de son passage au forum d�Echibek du 26 novembre 2008, M. Berraf, pr�sident du Comit� olympique alg�rien, a, encore une fois jet�, un pav� dans la mare en annon�ant que M. Ahmed Boubrit DEN de la F�d�ration alg�rienne d�athl�tisme a �t� suspendu par le COA pour avoir refus� d�accompagner les athl�tes en Chine o� se sont d�roul�s les Jeux olympiques. A ce sujet, les membres du bureau f�d�ral de la FAA invitent Monsieur le pr�sident du COA � revoir sa copie en se r�f�rant aux textes r�gissant le fonctionnement du COA qui pr�voient la mise en place de commissions sp�cialis�es (chapitre 4, article 22) dont une � vocation juridique �charg�e� d�instruire tout dossier qui lui est soumis par le bureau ex�cutif et de proposer, le cas �ch�ant, les mesures appropri�es, notamment en mati�re disciplinaire (Art. 28 du r�glement int�rieur du COA). A notre connaissance, nous n�avons pas souvenance qu�une telle proc�dure a eu lieu et nous rappelons � Monsieur le pr�sident du COA ainsi qu�aux membres du bureau ex�cutif que le DEN de la FAA est fonctionnaire du MJS, � qui des explications traitant du sujet (absence aux JO) ont �t� fournies. Par ailleurs, Monsieur Ahmed Boubrit �tant rattach� techniquement � notre f�d�ration, c�est � cette derni�re que reviennent certains loisirs de prendre certaines mesures. De plus Monsieur Boubrit n��tant pas � sa premi�re agression de la part de M. Berraf. Une man�uvre de harc�lement contre notre DEN a �t� d�jou�e en temps utile, quand ce dernier a failli mettre fin � sa mission suite aux recommandations au minist�re de tutelle de la part de M. le pr�sident du COA qui, toute honte bue, a port� un jugement de valeur sur les performances sportives de la FAA, au moment o� celle g�r�e par Monsieur Berraf se meurt � petit feu depuis d�j� deux mandats ; d�autant que le motif invoqu� a �t� la participation de l�athl�tisme aux derniers Jeux panarabes, participation qui n�a pas �t� encourag�e et souhait�e par notre DEN et les techniciens, et de fait par notre f�d�ration lors des diff�rentes r�unions tenues avec la commission constitu�e au niveau du COA par le MJS pour cause de mauvaise programmation (mois de novembre en pleine p�riode de transition pour les sports cycliques et fin du ramadan, etc.). Bizarrement, monsieur le pr�sident du COA a relat� les m�mes motifs dans une de ses nombreuses interviews pour justifier les mauvais r�sultats de la d�l�gation alg�rienne � ces jeux. Allez comprendre ! Nous rappelons, � toute fin utile, au COA que seule la f�d�ration et son assembl�e g�n�rale ont le droit de juger leur DEN sur le plan technique et le minist�re de la Jeunesse et des Sports, son employeur sur les aspects administratifs. Par devoir de r�serve et de retenue, le bureau de la FAA est rest� longtemps silencieux esp�rant que les probl�mes qui surgissent de temps � autre soient r�gl�s d�une mani�re responsable entre les institutions. Puisque Monsieur Berraf utilise la presse pour r�gler ses comptes et avoir l�impression d�avoir bonne conscience et surtout l�impression d�avoir toujours raison, nous allons donner le soin � l�opinion publique d��valuer � la lecture de ce qui suit toutes les tentatives de d�stabilisation de notre f�d�ration et les actes d'ing�rence de Monsieur le pr�sident du COA avec le silence complice de la plupart des membres de son bureau ex�cutif, depuis l�av�nement du bureau f�d�ral et de son pr�sident �lus en 2007, par une assembl�e g�n�rale dans toute sa souverainet�, conform�ment aux lois de notre pays ; il est vrai que cela n�a plus permis � Monsieur Berraf d��voluer en terrain conquis dans notre famille sportive comme ce fut le cas dans un pass� r�cent. Les interf�rences et les ing�rences du COA ont �t� r�guli�rement d�nonc�es � qui de droit, le MJS en l�occurrence, seul responsable, en tant que pouvoirs publics, du mouvement sportif national. Les cas d�ing�rence, de parti pris ou d�incons�quences chez le pr�sident du COA sont l�gion si l�on consid�re : - L�envoi d�une lettre � la FAA qui avait pour objet de demander les programmes d�un certain nombre d�athl�tes qu�il a lui-m�me s�lectionn�s se substituant de la sorte, au r�le de DEN de la FAA. De la sorte M. Berraf ne voulait-il pas cr�er une f�d�ration parall�le ? Ne viole-t-il pas la charte olympique ? - La constitution et la remise de dossiers de stage de pr�paration � un groupe d�athl�tes � l�insu de leur f�d�ration d�origine, la FAA de surcro�t : ces athl�tes �chappent de la sorte � tout contr�le, alors que pour d�autres, le COA exige l�avis de la F�d�ration. Cela s�appelle tout simplement abus de pouvoir et client�lisme. - La d�signation de techniciens pour l�accompagnement de s�lections d�athl�tisme sans l�avis de notre f�d�ration - L��tablissement d�ordres de missions � un groupe d�athl�tes pour se rendre au Maroc sans l�avis aucun de notre f�d�ration alors que cette derni�re a interdit toute participation aux comp�titions organis�es par ce pays pour des raisons de principe et de souverainet� sportive. - Quand le pr�sident du COA atteste publiquement que les athl�tes sont libres de participer librement m�me � l��tranger � des comp�titions, feignant d�ignorer la responsabilit� de la FAA par la force de la loi approuv�e par un Parlement dont M. Berraf fait partie. En plus des lois de la R�publique ? La responsabilit� sur les participations aux comp�titions quel que soit leur genre, des f�d�rations nationales en athl�tisme est clairement appuy�e par les r�glements de la F�d�ration internationale d�athl�tisme. - L�intervention du COA aupr�s de notre f�d�ration internationale pour demander � d�roger � la date limite pour la r�alisation des minima en vue d�une participation aux JO. La r�ponse de l�IAAF au COA a �t� sans �quivoque pour rappeler que le seul interlocuteur de l�IAAF est la FAA. A ce propos, un seul coup d��il sur la liste officielle des engag�s pour les JO envoy�e au COA aurait permis � Monsieur Berraf de v�rifier que l�athl�te en question �tait inscrite. Dans le m�me temps, il a �t� d�cid� lors de la r�union du bureau f�d�ral de la FAA du 23 juillet, de solliciter cette d�rogation. Si le COA a des pr�rogatives, la FAA a les siennes et dans ce cas pr�cis, il n�y a pas d�autres superlatifs � utiliser que �l�ing�rence �. - Selon des d�clarations � la presse, M. Berraf a voulu faire croire � l�opinion publique que l�athl�te Aggoune s�est vu inscrire pour participer dans l��preuve du 10 000 qu�une fois arriv� � P�kin, d�ailleurs, des membres du comit� ex�cutif du COA consult�s par nos soins semblaient aussi �tre d�sinform�s sur le sujet. A ce propos, le COA a �t� destinataire d�un courrier datant du mois de juin 2008, suivi d�un second en date du 23 juillet, soit la date limite de la r�alisation des minima de participation et bien longtemps avant le d�part de notre d�l�gation aux Jeux olympiques faisant �tat de l�engagement de l�athl�te Aggoune aux 10000 m. Par ailleurs, le pr�sident du COA a d�sign� l�athl�te Aggoune, qui n�a pas voulu d�fendre les couleurs de son pays, comme un patriote, � ne pas sanctionner. Il est � relever l� aussi un cas d�ing�rence de la part de Berraf qui n�a m�me pas eu le r�flexe de demander � consulter le dossier se contentant de rumeurs et sp�culations amplifi�es par des personnes voulant � tout prix nuire � la FAA. En termes de respect des droits des gens, la FAA n�a pas de le�ons � recevoir de M. Berraf puisque contrairement � ses pratiques (le cas de M. Boubrit DEN de la FAA en est le parfait exemple), elle a d�cid� d�entendre l�athl�te Aggoune, selon la r�glementation en vigueur par l�interm�diaire d�une commission issue de son assembl�e g�n�rale avant une quelconque prise de d�cision. Que M. Berraf dans la m�me p�riode ait cru r�aliser une �performance� en soulevant l�absence de notre pr�sident durant une p�riode de 23 jours � chiffre tout � fait farfelu �, il n�a fait que s�occuper de la vie priv�e des gens. Nous tenons � lui rappeler qu�un pr�sident de f�d�ration est b�n�vole et a droit � une intimit� et des obligations familiales. Etant � l�heure de l�internet et de moyens de communication tr�s sophistiqu�s, en quoi cette absence serait-elle g�nante. S�il est � �voquer des absences, il vaut mieux �voquer l�absence de r�sultats, ceux de la f�d�ration de Monsieur le pr�sident du COA sont loin d��tre comparables � ceux de la FAA. Rappelons-nous que depuis 8 ans, M. Berraf est � la t�te de la f�d�ration de basket-ball, quel titre celle-ci a-t-elle conquis ? Bien que nous savons qu�au sein du basket-ball alg�rien, il y a de v�ritables potentialit�s et de vrais militants et qu�ils nous excusent si nous faisons de l�amalgame. M. Berraf en voulant porter atteinte � notre pr�sident m�rite de conna�tre des v�rit�s cinglantes et � lui rappeler (sans faire de la modestie une vertu) que ce dernier a donn� � son pays ses plus belles lettres de noblesse en termes de performance sportive (premi�re m�daille d�or aux JO de l�histoire du pays, deux titres de champion du monde et deux m�dailles de bronze). La F�d�ration alg�rienne d�athl�tisme, par esprit de responsabilit� et de r�serve, a esp�r� que M. Berraf fasse preuve de sagesse et de retenue en ne faisant pas un d�ballage de contre-v�rit�s, � chaque fois qu�il a eu l�occasion de faire, quant � la gestion de notre f�d�ration. Nous informons l�opinion publique que la FAA a �crit au CIO pour d�noncer la situation anormale qu�a cr��e le COA en convoquant l�AG du 5 d�cembre 2008. Devant cette situation, notre F�d�ration se sent dans l�obligation de porter ces �l�ments de v�rit� aupr�s de l�opinion sportive nationale. Salutations sportives P/ le comit� directeur le pr�sident