J'ai relev� r�cemment dans un quotidien national, avec une surprise h�b�t�e, que nos entreprises de r�alisation en BTP, ou du moins ce qu�il en reste, devaient profiter de la pr�sence des op�rateurs expatri�s pour acqu�rir un �savoir-faire� et se hisser ainsi au rang des plus performantes. La performance de nos entreprises, qui faisait la fiert� de tout un peuple et l'admiration de l'�tranger pour leur professionnalisme, n�est plus qu�un doux souvenir. Il n�est jamais venu � l�id�e de ma�tres d'�uvre, architectes de renomm�e internationale (O. Niemeyer, K. Tange et autre F. Pouillon), d'imposer une quelconque soci�t� de sous-traitance �trang�re pour r�aliser leurs joyaux d'architecture � Alger, Oran et Constantine. Ils comptaient sur les grands b�tisseurs de l��poque qu��taient DNC/ANP, Sonatiba, SNTRAV, Ecotec et ETT� Mais, ce qu'il faut retenir, c'est qu'en dehors de leurs comp�tences av�r�es, ces entreprises avaient une double vocation pour �tre une �cole de formation pour d'innombrables cadres qui, frustr�s, sont partis sous d'autres cieux faire la fortune de l'Occident. bob.med (Belcourt) Ecrire � : [email protected]