En dehors des articles li�s � l�actualit�, les �crits et les �uvres journalistiques, notamment les analyses, les chroniques et les caricatures, peuvent �tre d�pos�s pour protection � l�Office national des droits d�auteur et droits voisins (Onda). C�est ce qu�a r�it�r� hier le directeur de cet office, M. Abdelhakim Taoussar, invit� du forum hebdomadaire de Radio El- Bahdja. Rosa Mansouri - Alger Le Soir) - En attendant le projet de loi sur l�information, l�Onda prend en charge la protection des �crits des journalistes, notamment ceux qui exercent � la pige et qui ne sont pas li�s par un contrat de travail � dur�e d�termin�e ou ind�termin�e avec une entreprise d�information, que ce soit dans le secteur de l�audiovisuel ou de la presse �crite. Cependant, M. Taoussar explique que le scoop n�est pas concern�, car r�gi par le respect de la source et de l�exclusivit� et, de ce fait, par d�autres lois. Concernant le droit d�acc�s au contenu d�une �uvre litt�raire, M. Taoussar affirme que le r�le et la mission de l�Onda consistent � prot�ger celle-ci du piratage, de l�imitation, de la reproduction non autoris�e, mais nullement de la divulgation du contenu, notamment quand elle n�est pas encore publi�e. Interrog� sur le cas du contr�le du contenu du dernier livre de Mohamed Benchicou par la ministre de la Culture, Mme Khalida Toumi, M. Taoussar dira que �le contr�le du contenu d�pend d�un autre dispositif et l�Onda ne peut s�ing�rer dans le contenu d�une �uvre�. Concernant le cas pr�cit�, pour l�invit� de Radio El Bahdja, c�est le caract�re politique du livre qui a impos� un contr�le plus rigoureux. Evoquant, par ailleurs, la situation de l�artiste alg�rien, sa protection et celle de ses �uvres, le directeur de l�Onda regrette les lenteurs enregistr�es pour l��laboration du statut de l�artiste. Durant les ann�es 1970, les artistes, qu�ils soient com�diens, musiciens ou cin�astes, �taient employ�s par des structures �tatiques, comme les th��tres, la Radio et la T�l�vision, mais vu que leur nombre s�est multipli� par dix, leur recrutement par les m�mes structures devient impossible. Aujourd�hui, soutient M. Taoussar, �il est imp�ratif de trouver de nouvelles formules de protection de la vie sociale et professionnelle de l�artiste�. �L�artiste a droit � un statut d�employ� d�s lors qu�il produit et contribue � la promotion de la culture nationale�, insistera- t-il, r�it�rant son v�u de voir promulguer le statut de l�artiste dont le projet de loi est chez le Premier ministre. Il en est de m�me pour le conseil national de l�artiste qui tarde � �tre cr��. Par ailleurs, le directeur de l�Onda a soulign� que son organisme consacre une partie de son budget pour alimenter le Fonds social d�aide aux adh�rents. Ces derniers, les artistes notamment, ont droit � des aides particuli�res en cas de maladie et � des pensions de retraite variant entre 6 000 et 60 000 DA. Interrog� sur la provenance des recettes de l�Onda, M. Taoussar pr�cisera que son organisme n�a point b�n�fici� des subventions de l�Etat mais que cela se fera � partir de 2009. L�Office vit du paiement des droits d�autorisation c�d�s � des �diteurs, producteurs et autres entit�s d�sirant exploiter les �uvres d�pos�es.