Le bras de fer ayant oppos� l�association des parents d��l�ves de Sahel (Bouzegu�ne) � la Direction de l��ducation de Tizi-Ouzou, essentiellement au sujet de la nouvelle cantine r�ceptionn�e mais non op�rationnelle depuis des mois pour cause de non-affectation de cuisinier, a pris fin apr�s qu�une solution eut �t� trouv�e suite � la gr�ve de trois jours d�cid�e par les parents. Samedi dernier, jour d�ouverture de la DP qui permettra ainsi un suivi plus personnalis� des apprenants, les �l�ves ont consomm� leur premier repas chaud alors qu�ils �taient auparavant contraints de retourner d�jeuner chez eux, ou le plus souvent, de se contenter d�un sandwich avec tous les risques qu�ils encourent � terme pour leur sant�. Pour marquer l��v�nement, la direction de l��tablissement a organis� une double r�ception en pr�sence des parents et de la famille �ducative, dont des responsables qui se sont succ�d� � la t�te de l��tablissement depuis son ouverture en 1984, ainsi que des autorit�s locales puisque la c�r�monie a �t� �largie � la distribution de prix pour couronner le travail du premier trimestre. Les parents, qui entendent jouer convenablement leur r�le de soutien moral et mat�riel � l'�tablissement, esp�rent que cet acquis n�occultera pas les autres revendications consign�es dans un rapport adress� � la DE et une fiche technique en cours d��laboration sur lesquelles ils auraient re�u des promesses de r�alisation, � savoir l�extension de l��tablissement (418 �l�ves, 8 salles de classe pour 12 divisions p�dagogiques) contraint de recourir � deux caves exigu�s pour compenser le d�ficit en locaux, l�inadaptation de la cour, les infiltrations, le chauffage central... Du point de vue des infrastructures, l��tablissement a tout juste l�air d�une �cole primaire, les espaces verts en moins puisque le manque d�espace rel�gue cette id�e au rang de v�u pieu. C�est pourquoi l�id�e d��changer un logement social contre le terrain mitoyen d�un citoyen qui en a fait la demande est en train de faire son chemin, selon l�APC. Une aubaine pour l��tat consid�rant que le terrain en question a une superficie d�environ 1 000 m2. La direction de l��tablissement, qui a connu 12 responsables en 24 ans et qui est dangereusement expos�e � la route faute de trottoirs, infirme enfin les informations faisant �tat de mauvais r�sultats au BEM en d�clarant haut et fort que, mis � part l�ann�e scolaire 2006/2007, le CEM de Sahel a toujours r�alis� d�excellents taux d�admission au niveau de la da�ra se classant en t�te des �tablissements de la r�gion. S. Hammoum Les professeurs du lyc�e Mohand-Oul Hadj en gr�ve Les �tablissements scolaires de Bouzegu�ne renouent ces jours-ci, et pour des raisons diverses, avec les gr�ves. Ainsi apr�s les CEM Mohammedi-Arezki de Sahel et Akli-Amar de Bouzegu�ne (voir les �ditions pr�c�dentes), samedi et dimanche pass�s c��tait au tour du lyc�e colonel- Mohand-Oul Hadj dont les professeurs (entre 90 et 98% selon l�un de leur porteparole, � savoir 33 enseignants sur 35, 4 adjoints d'�ducation et 2 agents, selon notre source) ont d�bray� en signe de solidarit� avec une de leur coll�gue sanctionn�e d�un avertissement de la Direction de l��ducation sur proposition du proviseur. L�ire des professeurs est d�autant plus grande qu�ils estiment que cette d�cision vient apr�s les tr�s bons r�sultats au bac 2008 o� leur �tablissement a �t� cr�dit� de 87% d�admission, �une performance qui est avant tout le fruit du travail de l��quipe p�dagogique�, affirment les professeurs qui s�insurgent en soutenant qu��au lieu de proposer des r�compenses, le proviseur ne trouve pas mieux que de proposer des sanctions � l�endroit des enseignants�. Dimanche, un collectif de professeurs, porteur d�un rapport d�taill� dont il nous a �t� fait un r�sum� oral, a �t� re�u par la DE et un consensus aurait �t� trouv� pour la reprise des cours alors que les professeurs brandissaient le spectre d�une gr�ve illimit�e. Outre la lev�e de la sanction, affirment les professeurs, la DE aurait promis de diligenter ce mardi une commission pour faire toute la lumi�re sur les griefs reproch�s au responsable de l��tablissement dont celle p�dagogique de �la d�cision unilat�rale de cr�er des classes d��lite au m�pris des recommandations des psychop�dagogues qui pr�conisent plut�t un m�lange de niveaux�. Nous y reviendrons.