Plus de 80 % des salles des f�tes demeurent en arr�t d�activit�. Une situation qui suscite la grogne chez les membres du Comit� national des salles des f�tes (CNSF). Ils d�noncent, encore une fois, les dispositions du d�cret n�05-207 du 4 juin 2005 fixant les conditions et modalit�s d�ouverture et d�exploitation de ces salles. Un d�cret trouble-f�te ! Wassila Zegtitouche � Alger (Le Soir) � Les g�rants des salles de f�tes r�clament la r�vision de ce d�cret mettant sur un m�me pied d��galit� salles de f�tes et cabarets. Dans une conf�rence de presse organis�e hier au si�ge de l�UGCAA, M. Bessila Abdelmadjid, pr�sident du CNSF, a port� haut les revendications des propri�taires de ces salles. Ces derniers estiment que �le d�cret est plus applicable aux cabarets�. Ils appellent � un rectificatif amendant le d�cret, en s�parant, au m�me titre que les th��tres, les salles de f�tes, qui sont r�gies par un statut particulier, de la cat�gorie des cabarets, nightclubs et autres�. M. Bessila a indiqu� qu�une r�union du Comit� national des salles de f�tes, avec le secr�tariat g�n�ral du minist�re de l�Int�rieur, devrait �tre tenue dans les prochains jours pour soumettre, une �ni�me fois les dol�ances. A noter que quelque 760 salles sont recens�es � l��chelle nationale, dont 280 � Alger. Dans la capitale, 226 salles sur un total de 280, sont ferm�es. Les wilayas du centre, Alger y compris, comptent 520 salles, dont 413 sont actuellement ferm�es, soit plus des trois quarts. Cependant, la situation est moindre dans les autres r�gions du pays. A l�ouest, seulement 15 salles sont en arr�t d�activit� sur un ensemble de 135, alors que 10 salles sur 90 sont ferm�es � l�est du pays. Plus �chanceux�, les g�rants des salles de f�tes au sud sont moins concern�s par cette d�cision, jug�e arbitraire par l�ensemble de cette corporation. Ainsi, on rel�ve dans cette zone, qui compte 80 salles, 2 en situation de fermeture, selon M. Bessila, Au total, 530 sont en arr�t d�activit�. La fermeture des ces derni�res a conduit � l�apparition d�une activit� parall�le, estime le pr�sident du CNSF. Il fait �tat de plusieurs �commer�ants � activant illicitement. Des cantines, salles non conformes, des salles de sports ou m�me des �coles seraient exploit�es, notamment durant la p�riode estivale. Cette situation serait �galement confort�e par l�augmentation des co�ts de location de ces salles. Ainsi, les co�ts de location qui se situaient entre 8 000 et 35 000 DA varient actuellement entre 45 000 et 200 000 DA, affirme M. Bessila. En outre, en comptant 10 postes d�emploi par salle, M. Bessila estime qu�il y aurait eu suppression de plus de 5 000 postes d�emploi au plan national. Par ailleurs, il est � noter que les g�rants des salles de f�tes de la r�gion ouest ont tenu leur assembl�e g�n�rale le 10 de ce mois � Oran. Pr�sid�e par M. Belhadj Kacem-Noureddine, l�assembl�e a d�battu plusieurs questions relatives � l�activit�. Trois volets �taient � l�ordre du jour : la situation de l�activit� dans la r�gion, le projet de transformation du CNSF en f�d�ration nationale des propri�taires des salles de f�tes et enfin l�ouverture d�un bureau de coordination des salles de f�tes et l��lection des membres de sa composante. Solidaire du peuple palestinien, le Comit� national des propri�taires des salles de f�tes a lanc� un appel en direction de leurs propri�taires dans le but de faire don d�une journ�e de location � l�attention de ce peuple martyr.