Pour cause de fin de contrat �tabli en 2007 dans le cadre de l�ancien dispositif mis en place par le minist�re des Affaires sociales et de la Famille, un millier de jeunes sous contrat pr�-emploi (CPE) universitaires et techniciens sup�rieurs seront mis au ch�mage dans la wilaya de Annaba. C�est ce que rapportent plusieurs b�n�ficiaires concern�s par la mesure de fin de contrat qui leur a �t� signifi�e par la structure concern�e. L�information, qui a circul� comme une tra�n�e de poudre, a mis en �moi l�opinion juv�nile locale. Des centaines de ces jeunes occupant des postes de travail CPE et appr�hendant le ch�mage de longue dur�e se sont ru�s sur l�administration de wilaya pour s�inqui�ter de leur avenir. D�autant que, se basant sur une des dispositions de l�ancien dispositif, ils esp�raient une confirmation � leur poste � l�issue de deux ann�es d�occupation. Bien que d��us de n�avoir pas pu en b�n�ficier, leurs d�marches visent � sensibiliser les responsables locaux sur la n�cessit� de leur inscription dans le nouveau Programme d�aide � l�insertion des dipl�m�s (PAID). Initi� en 2008, le PAID a impos� le transfert des anciens dossiers des services du minist�re du Travail vers le d�partement de Djamel Ould Abbas. �Qu�allonsnous devenir avec l�expiration de notre contrat qui nous a permis d�esp�rer une insertion permanente dans le monde du travail ? Nous avons r�ussi � acqu�rir une exp�rience professionnelle qui risque d��tre inutile compte tenu de la rupture unilat�rale de la relation de travail. Ne serait-il pas judicieux de nous int�grer dans le nouveau dispositif pour b�n�ficier du PAID?� se sont interrog�s les b�n�ficiaires de l�ancien dispositif. A la Direction de l�action sociale de la wilaya de Annaba, l�on estime que les dispositions du CPE sont claires. Ce qu�explique Mme Mayouche, directrice de cette structure : �Un contrat de travail pour une p�riode d�une ann�e renouvelable une seule fois avait �t� effectivement �tabli dans le cadre du dispositif de l�insertion sociale. A l�issue de la p�riode pr�vue, le jeune b�n�ficiaire a toute latitude de se rapprocher de l�Agence nationale de l�emploi pour pr�tendre au b�n�fice du Contrat d�unsertion des dipl�m�s (CDI) destin� aux universitaires et techniciens sup�rieurs en charge du minist�re du Travail.� Cet organisme est aujourd�hui submerg� par le nombre de demandeurs souhaitant b�n�ficier de ce dispositif. On en a comptabilis� � ce jour plus de 13 000 demandes. Finalement, � la demande d�une d�l�gation de repr�sentants de ces jeunes concern�s par la mesure de fin de contrat, les services de la wilaya ont programm� une audience dans le courant de la semaine. Ces derniers souhaitent que leur d�marche ne soit pas vaine et que les autorit�s localespuissent trouver une issue � leur calvaire. Confiants en le CPE dont ils avaient b�n�fici� et de l�opportunit� de travail qu�implique l�exp�rience acquise dans ce cadre, certains d�entre eux ont contract� mariage. D�autres affirment que la maigre indemnit� vers�e par la DAS constitue la seule ressource pour leur famille. Tous fondent de grands espoirs sur leur contact avec les autorit�s locales pour une prise en charge de leur dol�ance. L�appr�hension de ces jeunes quant � �tre mis au ch�mage pour une longue dur�e est justifi�e par l�absence totale d�opportunit�s de travail actuellement sur le march� local de l�emploi.