La gr�ve, � laquelle ont appel� sept organisations estudiantines (UGEL, ONSE, AREN, UGEA, SNE, LNEA, UNGA) implant�es au niveau du centre universitaire Akli-Mohand-Oulhadj de Bouira, qui a d�but� le 24 janvier dernier, se poursuit. Tout porte � croire que le bras de fer entre les �tudiants et la direction du centre s�inscrit dans la dur�e. Las des promesses sans lendemains des responsables charg�s de la gestion du centre universitaire et des cit�s, les �tudiants ont �labor� une plate-forme commune � travers laquelle ils demandent, entre autres l�envoi d�une commission minist�rielle pour enqu�ter sur la gestion p�dagogique, les �uvres universitaires et l�animation culturelle du centre. Cependant, malgr� la paralysie totale observ�e au niveau de ce centre universitaire, qui compte quelque 8 500 �tudiants, les responsables du minist�re n�ont pas daign� r�pondre aux dol�ances des protestataires et ont continu� � faire la sourde oreille, chargeant les responsables locaux de r�gler ce probl�me. La semaine derni�re, ce dialogue de sourds a failli d�g�n�rer lorsqu�un �tudiant gr�viste a hauss� le ton devant le directeur du centre. Ce comportement a �t� imm�diatement sanctionn�, puisque l'�tudiant en question a �t� suspendu par mesure conservatoire, en attendant sa traduction devant la commission de discipline. Cependant, les �tudiants gr�vistes, refusent de voir leur camarade payer pour un geste qu'il n�a pas commis. Selon eux, il n�a jamais manqu� de respect au directeur. Et pour cette raison, il est hors de question qu�il soit sanctionn� ni traduit devant le conseil de discipline. Hier, tout en r�clamant la lev�e de la mesure conservatoire de suspension de leur camarade, les �tudiants insistent sur l�urgence de l�envoi d�une commission d�enqu�te minist�rielle, cr�dible et honn�te, seule � m�me de d�terminer les responsabilit�s de ce pourrissement dans lequel se retrouve le centre universitaire Akli- Mohand-Oulhadj de Bouira.