Non seulement il ne participera pas � l��lection pr�sidentielle, mais le Front des forces socialistes (FFS) compte lancer des actions pour un boycott actif. Son premier secr�taire, Karim Tabbou, a dit jeudi aux membres du conseil national du parti que �le boycott de ce scrutin est un acte r�volutionnaire. Boycotter, c�est aimer son pays, c�est avoir des ambitions pour son pays�. Nawal Im�s- Alger (Le Soir) - Pour l�heure, le FFS n�a pas d�voil� avec quels �partenaires� il compte mener campagne mais il estime que �le silence est une l�chet�. Se croiser les bras est suicidaire. Ne pas faire de politique est la pire des politiques � et fait savoir qu�il �travaillera avec les vraies forces du changement sur la base d�un contrat de valeurs, de principes et d�objectifs clairs et transparents, loin des consensus populistes, des discours d�magogiques et trompeurs et des alliances du hasard�. La r�solution politique du conseil national a donn� le la. �Il ne s�agit pas de r�aliser les consensus populistes, mais de travailler dans la clart� et dans la transparence avec les v�ritables forces du changement. Il n�y a plus rien � attendre du r�gime, le changement ne peut venir que de la soci�t�. Il s�agit de rendre effective la dissidence �lectorale nationale et pacifique�. Le premier secr�taire national du parti, qui a prononc� un discours sans concession � l�ouverture des travaux , consid�re que �malgr� la propagande officielle, la mobilisation par le pouvoir de moyens financiers, m�diatiques et administratifs colossaux, les Alg�riennes et les Alg�riens n�expriment aucun int�r�t pour le scrutin pr�sidentiel pr�vu pour le 9 avril 2009�, ajoutant que �les brigades de sensibilisation des �lecteurs mises en place par le minist�re de l�Int�rieur sont per�ues comme des milices d�un nouveau genre�. Tabbou mise sur l�indiff�rence de la rue pour une forte mobilisation en faveur du boycott. �L�Alg�rien est pr�t � se r�investir dans le politique, il est dans l�attente et la recherche d�un projet alternatif et mobilisateur. Le refus de son enr�lement dans cette mascarade est un signe fort de dissidence �lectorale et de rupture avec le syst�me actuel�, dit-il. Il en veut pour preuve le fait que �cinq d�cennies de mensonge ont ancr� dans la population la conviction que les �lections dans le syst�me politique en place depuis l�ind�pendance ne font que reproduire la crise et ce syst�me. Les Alg�riens savent que les �lections ne sont d�aucun impact positif sur leur vie. Les �lections sont organis�es pour le maintien du statu quo�. Pour le premier secr�taire du FFS, le doute n�est pas permis. �Les jeux sont faits. Les institutions et l�administration sont sur le pied de guerre. Tous les r�seaux que ce soit les partis, les associations, les syndicats, la presse inf�od�s au pouvoir, les comit�s de soutien, les walis, les chefs de da�ra, les pr�bendiers et les opportunistes de tout poile sont mobilis�s pour cadenasser, fermer et l�galiser ce scrutin. Pendant ce temps, un vrai faux suspense est entretenu sur la candidature et la r�-intronisation de Bouteflika�.