Dans le cadre du cycle de rencontres initi� par la DSA autour du contrat de performance, un regroupement a eu lieu mercredi dernier au niveau de la salle de conf�rences de la CRMA de Bouira. Ce regroupement a vu la participation de plusieurs responsables du secteur, notamment le directeur des services agricoles, le directeur de la succursale Badr, le subdivisionnaire de l�agriculture de Bouira, le directeur de la CRMA ainsi que le pr�sident de l�UNPA de wilaya, des dizaines de cadres du secteur et des agriculteurs. Ainsi, et c�est parce que la rencontre est avant tout d�ordre sensibilisateur, le subdivisionnaire de la da�ra de Bouira, qui pr�senta le secteur au niveau de sa subdivision, a insist� aupr�s des agriculteurs sur la n�cessit� d�adapter � l�agriculture de nouvelles m�thodes et de nouveaux mat�riels sans lesquels aucune am�lioration quantitative ni qualitative ne peut avoir lieu. Et pour �tayer ses dires, le subdivisionnaire a donn� l�exemple d�un c�r�aliculteur mod�le au niveau de la wilaya de Bouira qui a suivi pendant les ann�es des itin�raires techniques en se basant sur les conseils prodigu�s par des ing�nieurs. Le r�sultat est fort �loquent puisque l�hectare de bl� cultiv� qui produisait jusque-l� moins de 20 q, aujourd�hui, gr�ce � ces m�thodes et techniques, a d�pass� la barre des 60 q. De son c�t�, le directeur de la succursale Badr a intervenu pour parler du nouveau produit initi� par les pouvoirs publics � l�endroit des agriculteurs, � savoir le Rfig, ou le cr�dit sans int�r�t. Le premier responsable de la Badr a expliqu� les conditions d'�ligibilit� � ce cr�dit ainsi que la dur�e de son remboursement qui ne saurait d�passer les 18 mois. Pass� ce d�lai, l�agriculteur se verrait imposer les taux en cours sur le march�. L�autre responsable � intervenir est le directeur de la CRMA qui a parl� des diff�rentes polices d�assurance existantes au niveau de la caisse r�gionale, ainsi que les b�n�fices que les agriculteurs tireraient en assurant leurs produits. �Le plus souvent, dira-t-il, les agriculteurs ne se rendent compte de l�importance de ces assurances qu�une fois que la catastrophe surgit.� Ainsi, au cours de cette rencontre, les nouveaux produits introduits par la CRMA dans la nomenclature des risques � assurer ont �t� �nonc�s notamment celui des maladies cryptogamiques de la pomme de terre, comme le mildiou, ou encore les assurances contre le gel, la gr�le, la neige et le sirocco pour l�olivier. L�autre volet �voqu� par le directeur de la CRMA concerne le Syrpalac sur qui beaucoup d�encre a coul�. Ainsi, le directeur expliquera qu�au niveau de la wilaya de Bouira, les 4 500 t de pomme de terre stock�es au niveau des 17 chambres existantes sont toutes prises en charge tant concernant les frais de stockage, et qui ont co�t� la bagatelle de 20 millions de dinars � la caisse, que dans le cadre des primes de compensation qui sont vers�es pour les stockeurs et les producteurs avec 5 DA chacun comme plafond, et qui ont co�t� la somme de 40 millions de dinars � la caisse.