Aux si�ges de l�OTAN et des institutions europ�ennes, Hillary Clinton a martel� le m�me message. Les USA dialogueront avec les ennemis, telle est, en substance, la nouvelle orientation de la politique ext�rieure am�ricaine. De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari Sur tous les dossiers br�lants o� les USA sont pr�sents (Irak, Afghanistan, Iran, Proche-Orient), l�ex- First Lady a inform� des intentions du pr�sident Obama. D�sengagement et retrait des troupes d�Irak d�ici 2011, dialogue avec les Talibans en Afghanistan, avec l�Iran, avec la Syrie, reprise des n�gociations entre Palestiniens et Isra�liens, autant d�axes pr�cis et clairs que la �relex� d�Obama a tenu � valider aupr�s des Europ�ens. De l�Union europ�enne ou en dehors. Avec la Russie, le d�gel est r�el, rappelons-le, depuis pratiquement l��lection de Barack Obama. Dans la capitale europ�enne, qui abrite, relevons- le, l�essentiel des structures de l�Otan, Hillary Clinton a confirm� la reprise des n�gociations � formelles � entre l�Alliance atlantique et la Russie. En plus du r�chauffement bilat�ral avec Moscou, les observateurs auront not� que Mme Clinton n�a pas �voqu� les cas de l�Abkhazie et de l�Oss�tie du Sud. Sans doute, un autre bisou fraternel pour M. Medvedev et Poutine. Et une pique envers les jusqu�auboutistes de l�UE qui poussent vers le pourrissement des relations avec la Russie. En quittant Bruxelles, l�ex-First Lady n�a pas manqu� de d�clarer son amour et sa passion immod�r�e pour le ... chocolat belge. Les Suisses appr�cient ! Il est vrai, cependant, que les Helv�tiques, concurrents directs et redoutables des Belges sur le chocolat, ne pr�sentent pas le m�me int�r�t politique et commercial pour les USA autant que Bruxelles...