Le CHU de Tizi-Ouzou abrite 2 journ�es scientifiques, ces 10 et 11 mars. Ces assises regroupent des sommit�s m�dicales nationales et �trang�res, des sp�cialistes des h�pitaux alg�riens, tunisiens, fran�ais et espagnols pour d�battre la qualit� des soins, les maladies nosocomiales et l�hygi�ne hospitali�re en g�n�ral. La premi�re journ�e du 6e s�minaire scientifique, qu�organise le CHU depuis l�arriv�e du Dr Mansouri � la direction de l��tablissement, a connu une affluence record de participants, qui ont pris part aux communications hautement sp�cialis�es portant sur de tr�s nombreux aspects de l�hygi�ne hospitali�re. Ouverte par l�intervention du Dr Mansouri, directeur du CHU de Tizi-Ouzou, cette premi�re journ�e a �t� marqu�e par les communications du Pr Benhabyl�s, du CHU Mustapha-Pacha, sur la formation en hygi�ne hospitali�re, du Dr F. Khyech, pr�sident de la Soci�t� tunisienne d�hygi�ne hospitali�re, de F. Touderft sur l��valuation de la strat�gie de lutte contre les infections nosocomiales, M.-K. Graba du minist�re du Travail sur la contractualisation et l�am�lioration de la qualit� des soins, J.-M. Gu�rin, de l�h�pital Lariboisi�re de Paris, sur la gestion des risques� et par une allocution d�un repr�sentant du minist�re de la Sant�, qui a salu� l�initiative et l�assistance, annon�ant, par ailleurs, la venue du ministre pour la cl�ture du s�minaire, dont on attend, dit-il, d�importantes recommandations. D�autres communications sur la gestion des sites implantables, l�hygi�ne des mains, les normes europ�ennes et la tendance actuelle en st�rilisation, la pr�valence et les facteurs associ�s aux infections nosocomiales au CHU de Bel-Abb�s et au CHU de Constantine� devaient �tre faites dans l�apr�s-midi. L �valuation de l�hygi�ne hospitali�re et des infections nosocomiales au CHU de Tizi-Ouzou a d�but� en janvier 2004, d�clare le Dr Mansouri qui rappelle les conditions d�plorables caract�risant l��tat des infrastructures et la v�tust� des �quipements. Il a, dans ce contexte, �num�r� 9 facteurs � l�origine des infections nosocomiales (...). Les efforts de r�habilitation et de mise � niveau des infrastructures ainsi que la modernisation des �quipements ont permis de ramener le taux de pr�valence de 12,06 % en 2003 � 7,4 % en 2008. Il est actuellement de 6,5%, le taux d�incidence est pass� de 7,56 % en 2004 � 5,55 % en 2007, indique le directeur du CHU de Tizi-Ouzou dans son allocution d�ouverture. A titre d�exemple et de comparaison, la pr�valence moyenne est de 13 % au niveau national et de 5,5 % en France, a-t-il indiqu� en marge de son allocution. L�orateur s��talera, par ailleurs, sur les actions engag�es dans le cadre de la lutte contre les maladies nosocomiales au niveau de l�organisation, de la surveillance, de la formation, de l�information et des mesures d�ordre g�n�ral, � savoir la r�glementation des heures de visites, l�interdiction d�acc�s de denr�es alimentaires, la mise en place de distributeurs de solution hydro-alcoolique. Abordant le volet des projections, l�orateur annonce la cr�ation d�une unit� de st�rilisation, la g�n�ralisation du non-tiss� � 100 %, l�acquisition d�une nouvelle station de traitement des eaux us�es et d�un banaliseur pour le traitement des d�chets � risques infectieux. Malgr� toutes les mesures et les lourds investissements engag�s, le directeur signale quand m�me la persistance d�un certain d�ficit en hygi�ne li�, selon lui, � l�organigramme des �tablissements publics, en vigueur, donnant lieu, entre autres, � la disparit� d�cisionnelle, � un dilution des responsabilit�s, � l�utilisation des personnels � d�autres fins. A l�exemple des r�am�nagements apport�s au sein de son �tablissement , � ce propos, il propose l�installation de v�ritables services d�hygi�ne au niveau des �tablissements publics, regroupant tous les secteurs de l�hygi�ne et confi�s � des m�decins et techniciens hygi�nistes, la formation et la sp�cialisation en hygi�ne hospitali�re, l��tablissement des consensus et protocoles d�hygi�ne� De nombreuses autres communications sont programm�es pour aujourd�hui, suivies toujours de d�bats et de recommandations, � l�intention de la tutelle et des �tablissements hospitaliers, visant � minimiser les infections li�es aux soins et am�liorer sans cesse la prestation de services attendue et la qualit� des soins. La cl�ture qui sera rehauss�e par la pr�sence, annonc�e, du ministre de la Sant�, de la Population et de la R�forme hospitali�re est cens�e apporter des �l�ments nouveaux aux th�mes examin�s par ce s�minaire.