Partie pour être la plus belle contrée à l'échelle de la wilaya de Bouira, de par son implantation au contrebas de la plus haute cime du majestueux Djurdjura (le sommet Lala Khadîdja culminant à 2308 m), la commune de Saharidj à l'est de Bouira, est en phase de devenir une région à hauts risques de pollution. En effet, même si cette municipalité a bénéficié dans le cadre des PCD, d'importantes enveloppes financières qui devraient être utilisées pour l'éradication des points noirs, notamment les rejets d'assainissements menaçants, le danger est toujours d'actualité ; car l'ordre de priorité n'est pas respecté par endroits, et le bâclage dans la réalisation des projets dans d'autres endroits. L'unique bassin de décantation que compte la commune, réalisé à la sortie-sud du chef-lieu communal au lieudit Thala n'Ath Salah, il y a de cela près de quatre ans, n'est pas opérationnel. Soulignons qu'un projet a été accordé (Tup-Humo), en vue de la réparation de la station, mais l'opération a été abandonnée. Le bassin de décantation par lequel transitent toutes les eaux usées du chef-lieu communal ainsi que ceux de quelques villages limitrophes est tout bonnement hors service malgré les faramineuses sommes d'argent englouties pour sa réalisation et sa réparation (nettoyage). A un kilomètre au sud du centre urbain de la commune, se situe la localité Thaydha, composée d'un groupe d'habitations nouvellement réalisées, des habitations ne sont pas raccordées au réseau d'assainissement et les villageois lâchent leurs eaux usées dans un ravin qui ne le sépare de leurs habitations que de quelques vingt mètres. Idem pour une dizaine de foyers du village Aggache, implanté à 200 m à peine de Thaydha, les eaux usées d'un important groupe d'habitations de ce village sont déversées à quelque trente mètres seulement des maisons. Concernant ce dernier village, une enveloppe financière a été accordée il y a quelques semaines déjà pour l'éradication de ces points noirs, mais l'argent, de ce projet avait été utilisé pour le branchement de cinq nouvelles habitations dont quatre ne sont que semi-finies et la cinquième en projet dont les travaux n'ont même pas débuté. Les responsables concernés doivent donc se pencher sur cette situation qui risque de produire des catastrophes, les risques des MTH sont évidents en cette période par la relance de toutes les opérations inscrites.