La gr�ve des psychologues se poursuit aujourd�hui pour son troisi�me et dernier jour avant la semaine prochaine, au niveau des structures sanitaires relevant du secteur public, et ce, dans l�indiff�rence totale des pouvoirs publics. Rosa Mansouri - Alger (Le Soir) - Le pr�sident du Syndicat national des psychologues (Snapsy), M. Keddad, a d�nonc� hier la hogra et les violations des droits humains. Place ainsi � l�harc�lement et � l�intimidation des psychologues, au lieu d�engager un dialogue et une �coute. Plusieurs bureaux de psychologues dans diff�rentes structures ont re�u, effectivement, des visites inopin�es des agents de la police, qui voulaient avoir les listes des psychologues en gr�ve et de confirmer avec eux leur adh�sion ou non au Snapsy. Une telle d�rive est sans pr�c�dent dans le parcours de ce syndicat qui se dit r�volt� et outr� par une telle ing�rence de la police en milieu hospitalier. �C�est inconcevable et inacceptable. Nous ne sommes pas des voyous et nous n�avons pas �t� sur la voix publique pour �tre interrog�s par des policiers sur notre lieu de travail �, a signal� M. Keddad, qui affirme que ce d�passement risque de donner une nouvelle tournure aux �v�nements et aux revendications primaires du Snapsy. Des cas d�intimidation de la part des policiers ont �t� signal�s, entre autres, dans les wilayas de Skikda, M�d�a, Annaba et B�char. Dans d�autres r�gions, c�est l�administration qui maintient son discours mena�ant envers cette corporation, compos�e � 88% de femmes. �L�administration pense pourvoir influencer les psychologues pour suspendre la gr�ve, en utilisant un langage malveillant. Elle se trompe, car notre mouvement est plus solide et puise sa force dans l�assembl�e g�n�rale qui d�cide des actions � mener�, fera remarquer le pr�sident du Snapsy. Il ne va pas sans pr�ciser que pour ce mois d�avril, l�administration affiche d�ores et d�j� son intention de ponctionner les salaires des psychologues de 12 jours. Revenant aux revendications exprim�es, M. Keddad fait rappeler l�accord cosign� le 17 septembre 2008 entre le syndicat et le minist�re de la Sant�, portant sur la reclassification de la profession de psychologue � la cat�gorie 13 au lieu de 12, comme cela a �t� con�u dans la nouvelle grille des salaires. �La tutelle nous a trahis, en s�accordant avec la Fonction publique, � notre insu, sur le maintien de la profession � la cat�gorie 12�, souligne-t-il, relevant la politique de deux poids deux mesures appliqu�e dans ce sens par la Fonction publique. Le syndicat r�affirme �galement son appel pour l�ouverture des n�gociations sur le r�gime indemnitaire soutenant que leur corporation ne b�n�ficie d�aucune indemnit�, � l�image de ce qui se fait avec les autres corps de la sant� publique. �On se demande aujourd�hui si le gouvernement parle bien de sant� publique ou de m�decine publique, car la sant� est bien physique et mentale�, conclut notre interlocuteur qui esp�re l�ouverture des portes du dialogue avec la tutelle.