Hier, les psychologues du secteur de la santé relevant de la Fonction publique ont achevé leur première semaine de grève cyclique de trois jours. Le taux de suivi de cette action, au troisième jour du débrayage, a été évalué à 93% selon l'initiateur de ce débrayage, à savoir le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy). Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) n'a toujours pas réagi à cette grève cyclique ouverte. Défendant l'accord signé entre le syndicat et le MSPRH portant classification du psychologue à la catégorie 13 au lieu de la 12, les psychologues de la santé publique ne désarment pas. Ils demandent également l'ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire. Après une grève de cinq jours observée du 22 au 26 mars, les psychologues de la Fonction publique du secteur de la santé veulent par cette grève cyclique ouverte se faire entendre. Hier a été clôturée la première semaine de grève cyclique ouverte. Dès le début de la semaine prochaine, et durant trois jours, les psychologues de la Fonction publique, secteur santé, seront aussi en grève. Selon le président du SNAPSY, Khaled Keddad, le taux de participation à cette grève au niveau national est de 93%. Et ce, malgré les dépassements enregistrés. Interrogé sur un éventuel contact avec la tutelle, le président du SNAPSY dira qu'il s'agit « du chaos par rapport à notre ministère. Aucune réaction, quelle qu'elle soit, n'a été enregistrée ». « Nous appelons au dialogue et nous voulons discuter avec notre tutelle. Mais aucun écho ne nous parvient. Nous ne comprenons plus cette attitude » s'est insurgé notre interlocuteur. Pour lui, ce «déni de la réalité et le mépris affiché» les confortent quant à leurs différents débrayages observés jusqu'à maintenant. Se considérant comme victimes d'injustice par rapport à la classification dans la Fonction publique, les psychologues relèvent qu'eux aussi sont des licenciés à part entière. « Nous sommes détenteurs d'un Bac+4 et sommes classés à la 12. Alors que les autres licenciés, ils sont à la catégorie 13. Pourquoi cette injutice ?» s'est interrogé un psychologue. Autre preuve d' « injustice » selon cette corporation est le fait que parmi les 30.000 postes budgétaires devant être ouverts dans le secteur de la santé, aucun poste n'est prévu pour les psychologues. Ceci, en sachant pertinemment que cette corporation, secteur de la santé, compte 1.591 psychologues dont 959 titulaires, 161 contractuels et 471 du pré-emploi. «Comment peut-on expliquer cette situation alors que le citoyen algérien souffre et a besoin de psychologues ? Les retombées de la tragédie nationale sur le psychique des Algériens sont des plus importantes et notre tutelle ne fait aucun effort pour y remédier» constate amèrement M. Khaled Keddad. Ce jeudi, le bureau national exécutif du SNAPSY devra se réunir pour évaluer cette grève cyclique et prendre les dispositions nécessaires à même de renforcer ce débrayage. «Ceci pour arracher de meilleures conditions de travail», a soutenu M. Khaled Keddad. Hier, les psychologues du secteur de la santé relevant de la Fonction publique ont achevé leur première semaine de grève cyclique de trois jours. Le taux de suivi de cette action, au troisième jour du débrayage, a été évalué à 93% selon l'initiateur de ce débrayage, à savoir le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy). Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière (MSPRH) n'a toujours pas réagi à cette grève cyclique ouverte. Défendant l'accord signé entre le syndicat et le MSPRH portant classification du psychologue à la catégorie 13 au lieu de la 12, les psychologues de la santé publique ne désarment pas. Ils demandent également l'ouverture immédiate des négociations sur le régime indemnitaire. Après une grève de cinq jours observée du 22 au 26 mars, les psychologues de la Fonction publique du secteur de la santé veulent par cette grève cyclique ouverte se faire entendre. Hier a été clôturée la première semaine de grève cyclique ouverte. Dès le début de la semaine prochaine, et durant trois jours, les psychologues de la Fonction publique, secteur santé, seront aussi en grève. Selon le président du SNAPSY, Khaled Keddad, le taux de participation à cette grève au niveau national est de 93%. Et ce, malgré les dépassements enregistrés. Interrogé sur un éventuel contact avec la tutelle, le président du SNAPSY dira qu'il s'agit « du chaos par rapport à notre ministère. Aucune réaction, quelle qu'elle soit, n'a été enregistrée ». « Nous appelons au dialogue et nous voulons discuter avec notre tutelle. Mais aucun écho ne nous parvient. Nous ne comprenons plus cette attitude » s'est insurgé notre interlocuteur. Pour lui, ce «déni de la réalité et le mépris affiché» les confortent quant à leurs différents débrayages observés jusqu'à maintenant. Se considérant comme victimes d'injustice par rapport à la classification dans la Fonction publique, les psychologues relèvent qu'eux aussi sont des licenciés à part entière. « Nous sommes détenteurs d'un Bac+4 et sommes classés à la 12. Alors que les autres licenciés, ils sont à la catégorie 13. Pourquoi cette injutice ?» s'est interrogé un psychologue. Autre preuve d' « injustice » selon cette corporation est le fait que parmi les 30.000 postes budgétaires devant être ouverts dans le secteur de la santé, aucun poste n'est prévu pour les psychologues. Ceci, en sachant pertinemment que cette corporation, secteur de la santé, compte 1.591 psychologues dont 959 titulaires, 161 contractuels et 471 du pré-emploi. «Comment peut-on expliquer cette situation alors que le citoyen algérien souffre et a besoin de psychologues ? Les retombées de la tragédie nationale sur le psychique des Algériens sont des plus importantes et notre tutelle ne fait aucun effort pour y remédier» constate amèrement M. Khaled Keddad. Ce jeudi, le bureau national exécutif du SNAPSY devra se réunir pour évaluer cette grève cyclique et prendre les dispositions nécessaires à même de renforcer ce débrayage. «Ceci pour arracher de meilleures conditions de travail», a soutenu M. Khaled Keddad.