Le Syndicat national des psychologues (Snapsy), qui s�est r�uni en assembl�e g�n�rale extraordinaire le jeudi dernier au CPMC Mustapha-Pacha, � Alger, pour �valuer la gr�ve cyclique d�clench�e depuis le 18 avril dernier et arr�t�e suite � une d�cision de justice, a d�cid� d�observer des sit-in cycliques les dimanche et mardi devant le minist�re de la Sant� et la direction g�n�rale de la Fonction publique. Selon Khaled Keddad, le pr�sident du Snapsy, le recours aux rassemblements de protestation est le seul moyen d�attirer l�attention des pouvoirs publics. Le syndicaliste dira que les pouvoirs publics les poussent � d�clencher des gr�ves et ils sont � chaque fois poursuivis en justice. �Le droit � la gr�ve en Alg�rie est un droit bafou�, soutient M. Keddad. Ainsi, le Snapsy a d�cid� d�agir autrement, � savoir de sortir dans la rue et d�organiser des sit-in devant les deux institutions concern�es. Le pr�sident du Snapsy estime que les pouvoirs publics n�acceptent pas qu�on porte les probl�mes dans la rue. Il ajoutera que les autorit�s n�ont r�pondu aux revendications des hospitalo-universitaires que suite aux sit-in observ�s par les �tudiants en sciences m�dicales. Les psychologues veulent tout simplement mettre devant ses responsabilit�s le minist�re de tutelle qui s�est engag� � d�fendre l'accord qu�il a sign� avec le syndicat pour la classification du psychologue � la cat�gorie 13 au lieu de la 12. Le ministre de la Sant�, dans une commission ad hoc install�e le 25 janvier dernier, s�est d�sengag� et a inform� les psychologues que cette classification est une exigence de la Fonction publique. Le Snapsy reproche � la tutelle de ne pas avoir �puis� toutes les voies pour la satisfaction de cette revendication. Les psychologues revendiquent un statut digne, conform�ment � l�accord sign� en septembre 2008 entre le Snapsy et le minist�re de la Sant� et l�ouverture imm�diate de n�gociations sur le r�gime indemnitaire. Au moment o� les hospitalo-universitaires b�n�ficient de l�attention des pouvoirs publics, ces derniers semblent d�sormais n�avoir aucune ambition pour les psychologues.