Avant 1948 la famille Douichine menait une vie paisible, le p�re, la m�re et leurs trois enfants sont arriv�s tant bien que mal � survivre dans une ambiance familiale. En 1948, la m�re d�c�da et le p�re alors se remaria. Et c�est ainsi que le calvaire commen�a pour les deux fr�res et la s�ur qui ont pris leurs malvie et mis�re en patience devant le comportement agressif de leur mar�tre. La m�me ann�e, le p�re quitta � son tour ce monde et les enfants sont expuls�s de leur foyer familial. La fille fut r�cup�r�e par une �me charitable mais pour les deux gar�ons c�est dans la rue qu�ils trouvent refuge. Quelques ann�es plus tard, Djamel est appel� pour accomplir son service national qu�il quitta avec une d�ficience mentale quant � Far�s, l'a�n�, c�est au niveau du cimeti�re de la ville qu�il se refuge quand bien m�me le wali de T�bessa et le DAS se sont pench�s sur son cas, mais les choses sont rest�es en l��tat. Aujourd�hui, Far�s lance un appel de d�tresse � partir du cimeti�re o� il habite pour rassembler sa famille, m�me dans une tranch�e et lui �pargner les endurances d�un destin cruel. Apr�s la pluie, le patinage sur boue ! A T�bessa, apr�s chaque pr�cipitation, les carences d�un travail bacl� sont mises � nu, les cit�s urbaines et les quartiers pataugent dans des tonnes de boue drain�e par les eaux pluviales obstruant les avaloirs et les conduites d��vacuation des eaux us�es qui sont compl�tement d�t�rior�s. Les travaux d�am�nagement et d�entretien des chauss�es confi�s � des entreprises priv�es tra�nent depuis des ann�es. L�absence de planification rigoureuse, de coh�rence, de coordination et de suivi, ajout�s la non-qualification des entreprises b�n�ficiaires de l�attribution s�lective et de complaisance, ont fini par avoir raison du cadre de vie du citoyen � l�exemple de la cit� des 200-Logements, route de Constantine, o� depuis 3 ann�es, les travaux de bitumage et de rev�tement, de r�novation des r�seaux d�AEP et d��vacuation des eaux us�es sont toujours en chantier. Apr�s la pluie, ce n�est pas le beau temps, comme le dit le dicton, ce sont les odeurs naus�abondes qui agressent et la gadoue qui envahit les espaces, et les citoyens d�sesp�r�s prennent leur mal en patience en s�initiant au patinage non artistique sur boue. La mis�re perdure. Honte aux collectivit�s locales, honte � nos �lus � qui la puissance publique a conf�r� l�autorit� d�agir !